Chère madame,
Lorsque la convention collective prévoit que le salarié en arrêt de travail pour maladie a droit à la rémunération qu'il aurait perçue s'il avait continué à travailler, la détermination de la rémunération porte sur tous les éléments de nature salariale, à l'exclusion des sommes versées en remboursement de frais professionnels (Soc. 15 févr. 1995, no 91-40.343 ). Pour la détermination de cette rémunération, les indemnités ou prestations sont retenues pour leur montant avant précompte des contributions sociales et des impositions de toute nature que la loi met à la charge du salarié ; cela suppose de retenir les indemnités ou prestations pour leur montant avant précompte des contributions sociales et des impositions de toute nature que la loi met à la charge du salarié (Soc. 15 déc. 2004, no 02-43.033 , Bull. civ. V, no 339 ; Soc. 15 déc. 2004, no 03-13.074 , Bull. civ. V, no 340, RJS 2/2005, no 154, Sem. soc. Lamy, no 1196, avis av. gén. J.-P. Collomp ; Soc. 10 mai 2006, no 05-40.363 , RJS 7/2006, no 840).
Dans la mesure où sauf usage plus favorable dans l'entreprise, l'employeur doit égaliser votre rémunération sur le net (et non sur le brut)
Citation :
Lorsque la convention collective ne précise pas si le maintien du salaire porte sur la rémunération brute ou nette, l'employeur peut ne retenir que le salaire net, en l'absence d'usage plus favorable dans l'entreprise (Cass. soc. 11-3-1997 n° 94-40.869 (n° 1180 D) : RJS 4/97 n° 417)
, alors l'employeur doit combler la différence entre votre salaire habituel en net et l'indemnité journalière en brut. S'il y en a pas, alors l'employeur n'a pas à verser la différence.
En conséquence, je suis d'accord avec le calcul opéré par votre employeur.