Droit santé consentement aux soins
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Posté le Le 06/12/2024 à 18:54
Bonjour,
Le patient a le droit de refuser un traitement, et le médecin a le droit de refuser de continuer à soigner un patient qui n'a pas confiance en lui et refuse les traitements qu'il lui prescrit.
Votre belle-mère s'est retrouvée devant un choix : accepter le traitement préconisé ou rompre la relation avec son psychiatre.
Elle a encore le droit de changer d'avis, et de refuser de suivre le traitement. Et dans ce cas, oui, elle se passera de suivi psychiatrique de la part du médecin qui lui prescrit des traitements qui ne lui conviennent pas.
Votre belle-mère semble avoir un problème à comprendre qu'elle n'est pas contrainte, elle a simplement un choix qui implique des conséquences.
Elle dit avoir déjà demandé de changer de psychiatre mais il ne l'a pas fais... Nous avons porté sa demande auprès du psychiatre de changement de psy mais il nous dit que nous ne sommes que la famille.
Ben ce n'est pas au psychiatre de trouver un nouveau médecin, mais à votre belle-mère et son tuteur. Vous pouvez aussi aider.
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Modératrice
 
Posté le Le 06/12/2024 à 19:25
Bonjour
a t elle un domicile ? si elle refuse le traitement proposé, elle appelle son tuteur et le lui dit, le tuteur appelle un taxi et organise comme il peut la sortie d'hospitalisation de la personne pour un retour à domicile (aide à domicile, portage de repas, passage des infirmière..) Si elle ne veut pas des soins proposés, elle doit quitter l'établissement.
vous, en qualité de famille, pouvez l'aider matériellement, aide aux courses, aide à la toilette, aide au repas, au ménage, compagnie... durant cette période de retour
puis votre belle mère, avec l'aide de son tuteur et de son médecin traitant, cherche un autre psychiatre si nécessaire
si elle est en danger, elle ou il appelle les pompiers qui l'hospitaliseront à l'hôpital le plus proche, en psychiatrie ou dans un service adapté à sa pathologie, via les urgences, où lui sera proposé un (autre?) traitement qu'elle sera libre d'accepter ou non, sauf s'il relève de l'urgence vitale, dans ce cas, le médecin assume seul le choix du traitement à mettre en œuvre pour lui sauver la vie
Posté le Le 12/12/2024 à 17:37
Bonjour,
J'ai longtemps bossé en clinique psy privé et je peux vous dire que compte tenu des pathologies qui nécessitent des sismothérapie, 95 % des patients qui ont ce type de pathologie n'ont pas conscience de leur troubles . Alors bien évidemment ils ne vont pas les accepter.
Il en est aussi ainsi pour les médicaments, ils n'en veulent pas. Les infirmières doivent insister, faire ouvrir la bouche pour s'assurer que les comprimés ont été avalés, etc....
La notion de consentement en psychiatrie, même en hospitalisation libre, est compliquée car bien souvent le consentement n'existe pas du fait que le patient ne se rend pas compte de son état.
Après je conçois que parfois il faut de la patience pour convaincre.....surtout si la famille rentre dans le jeu d'un patient délirant, mélancolique, maniaque, ou autre.
Quand un patient mélancolique fait ce qu'on appelle un "virage" et passe en quelques minutes d'un état mélancolique à un état de manie délirante,il sera évidemment contre les soins proposés, sismo ou autres.