Cher monsieur,
Citation :
Après recherches, j'ai relevé que n'étant pas moi-même souscripteur direct de cette compagnie d'assurance, je ne pourrais certainement pas avoir recours aux services du GEMA, sauf peut-être à faire admettre quque je suis subrogé à cette entreprise disparue disposant à l'époque de mes travaux d'une assurance décennale dont je possède l'attestation.
Ceci est inexact et heureusement pour vous. En effet, l'article L124-3 du Code des assurances met à votre profit une action directe contre l'organisme d'assurance. Dans la mesure où un artisan vous doit garantie pour les travaux, et que cet artisan est lui même garantie par une assurance, alors vous pouvez agir directement contre l'assurance.
Citation :
Article L124-3 du Code des assurances:
Le tiers lésé dispose d'un droit d'action directe à l'encontre de l'assureur garantissant la responsabilité civile de la personne responsable. L'assureur ne peut payer à un autre que le tiers lésé tout ou partie de la somme due par lui, tant que ce tiers n'a pas été désintéréssé, jusqu'à concurrence de ladite somme, des conséquences pécuniaires du fait dommageable ayant entraîné la responsabilité de l'assuré.
Le vrai problème ici réside plutôt dans le fait que la compagnie fait la sourde oreille. En effet, si elle refuse toute négociation amiable, alors il n'existe guère que la voie judiciaire qui nécessite de prendre un avocat si la mise en jeu de la responsabilité de l'artisan excède 10 000 euros, et nécessite des expertises judiciaires dont vous devez en principe assumer les frais.
Je vous invite donc à essayer par tout moyen de contacter un responsable de cet assurance, au moyen de l'article L124-3 du Code des assurances et de les "inviter" à faire faire réaliser une expertise par un de leurs experts (donc gratuit). En cas de refus ou à défaut de réponse, il faudra intenter une procédure.
Très cordialement.