Cher monsieur,
Citation :
En l'état des choses, l'AGPM considère qu'elle fait respecter la loi en arguant qu'une indemnisation sur dommages ne peut constituer une source d'enrichissement.
Certes, mais l'indemnisation versée étant inférieure aux débours de la victime, nous sommes loin de cette situation.
Tout à fait d'accord avec vous. A bien lire vos propos, il s'agirait bien plus d'obtenir une stricte réparation que d'un enrichissement sans cause.
Citation :
L'AGPM me dit libre d'établir une nouvelle expertise (à me frais, donc), qu'elle rapprochera de celle faite par son expert. Elle garde donc le contrôle de tout.
Sachant qu'une expertise coûte au bas mot 250 euros, le calcul est vite fait.
Citation :
Etant alors en situation de préjudice, peut-on exercer un recours contre son propre assureur en l'accusant de ne pas faire respecter les termes de l'article 1382 du code civil, tout en demandant dommages et intérêts, à l'instar du jugement qui a donné lieu à la décision de la cour de cassation citée ci-après ?
Non, c'est bien l'assureur adverse qu'il faut poursuivre. Dans la mesure où votre assurance n'est pas ici responsable, elle n'a pas à indemniser quiconque. Sachant qu'en plus devant un tribunal, vous devrez probablement là encore payer l'expertise, plus des frais de procédures, vous en irez probablement de votre poche. Sauf exception, il n'est guère avantageux d'aller en justice pour une affaire comme celle-ci, d'autant que cela rallonge d'autant plus votre indemnisation.
Très cordialement.