Cher monsieur,
Citation :
Bonjour,
Je peux vous répondre assez facilement pour le coté technique puisque Finacaut explique tout le fonctionnement dans son dossier de presse qui est disponible publiquement via son site Internet (vous y trouverez le détail des méthodes utilisées). Certains éléments importants et indispensables au fonctionnement du service ne m'avaient d'ailleurs pas été communiqués en 2009.
Pour le coté financier, cela est plus subjectif. J'ai posé de nombreuses questions lors de nos échanges par email au moment de l'étude de la reprise pour bien comprendre le fonctionnement interne de Finacaut. Cela m'a permis d'obtenir les premières notions de ce marché bien que Finacaut ne soit pas rentable au moment de l'étude du rachat si on se donne un salaire.
Le problème est donc délicat.
A partir du moment où vous pouvez démontrer que les méthodes employées sont publiques, et que vous utilisez les mêmes méthodes, l'on ne peut rien vous reprocher à ce niveau-là.
En revanche, si vous utilisez des informations acquises dans un cadre confidentiel pour l'exploiter à des fins personnelles, alors il y a violation du principe de non-concurrence.
L'avantage je dirai, est que l'accord de confidentialité n'a en fait ici pas grande importance. Un accord de confidentialité vous empêche de rendre public ces informations et de les dévoiler à un tiers. Si vous lisez bien votre accord, vous vous rendez compte qu'aucune clause de non-concurrence n'y est insérée. En aucun, l'accord ne vous interdit de faire usage de ces informations à des fins personnelles.
En conséquence, le risque est limité pour vous d'une part, parce que les procédés utilisés sont publics et que l'accord de confidentialité ne prévoit pas une interdiction de non-concurrence de principe.
Maintenant, il y a toujours un risque lié au fait que si l'autre entreprise démontre que vous avez étudié l'offre que pour avoir accès à ces informations personnelles, dans le but de créer votre entreprise, alors la justice pourra y voir une déloyauté punissable sur le fondement de l'article 1382 du Code civil.
Très cordialement.