Bonjour,
Citation :
Mr X demande dommage et intérêt (et non restitution de l'oeuvre)
A priori, vous devez faire application des jurisprudence Nicolas Poussin, et Fragonard afin d'obtenir la nullité du contrat pour erreur sur les qualités substentielles (article 1110 du Code civil) ou Dol (article 1116 du Code civil).
"Le vendeur est fondé à agir en nullité s'il a cru faussement au défaut d'authenticité de l'ouvre" Cass? 1er civ, 22 février 1978).
"La vente ne peut pas être annulée au motif que le vendeur a cru au défaut d'authenticité dès lors que l'aléa sur l'authenticité de de l'oeuvre, accepté de part et d'autre, est entré dans le champs contractuel" Cass. 1ère civ, 24 mars 1987.
Ici, l'aléa n'est pas rentré dans le champs contractuel puisque le commissaire priseur a attesté le fait que ce n'était pas une oeuvre authentique.
Citation :
qu'il renonce par avance à tout recours s’il s’avère dans l’avenir que le manuscrit est de la main de Colette.
Le dol est cause de nullité absolue qui ne peut pas faire l'objet d'une clause exclusive de garantie.
S'agissant de l'action en nullité pour erreur, je pense que la clause serait valable mais dans la mesure où elle est rédigée en petit, au dos du document, il est assez facilté de faire en sorte que la clause soit réputée non écrite pour défaut de consentement (article 1109 du Code civil).
Bien cordialement.