Bonjour,
Il faut croire qu'en effet vous n'avez pas encore tout compris.
C'est peut être moi qui explique mal.
Mais c'est surtout que le dossier est compliqué.
Bon vous dites que le demi traitement est de bon droit à cause du décret.
Moi aussi je pensais cela à une époque. Je n'avais jamais mis mon nez sur une loi et cela me semblait logique que si la loi exige que l'on verse le demi traitement, c'était par conséquent impossible que l'on en demande le reversement.
Mais non, avec l'administration cela ne se passe pas comme cela.
Bien sur, c'est sur le fondement de ce décret qu'ils m'ont versé le demi traitement puisqu'ils m'ont fait un courrier ou ils citent eux même ce décret en m'annonçant qu'ils vont me verser le demi traitement, courrier dans lequel ils rajoutent que je devrai rembourser le demi traitement dès la mise en paiement de la pension.
Pour bien faire il faudrait que vous relisiez le décret attentivement.
C'est l'article 47 du décret 86-442 du 14 mars 86.
Ce n'est pas parce que le demi-traitement est versé sur le fondement de ce décret que le droit en question est acquis de façon définitive.
En outre, c'est le décret lui même qui semble sous-tendre que la somme est versée de façon provisoire, en attendant que la pension alors versée par effet rétroactif se substitue à ce dernier car mes vrais droits sont la pension.
La pension, elle, me donne des droits définitifs.
J'ai un TITRE de pension, et une pension de retraite est une rente à vie,
qui ne peut être remise en question que dans des cas très restreints.
Exemple, mauvaise foi de la part du bénéficiaire.
A priori, ce que vous voulez dire, c'est que si la pension ne doit pas avoir
d'effet rétroactif, en invoquant des jurisprudences dans ce sens, cela signifie que rien ne justifie d'annuler l'application du décret?
Ce n'est pas sur que cela marche.
Le versement du demi traitement ne correspond à aucune position statutaire, sinon la retraite. La retraite n'est pas une position statutaire de fonctionnaire. Il y en a 6 énumérées dans la loi.
Quand on est à la retraite, par définition, on n'est plus fonctionnaire.
Seules les positions statutaires donnent des droits aux fonctionnaires.
Par exemple si je suis en congé maladie, j'ai des droits par rapport à ces congés payés, si je suis nommée au collège de Perpète, j'ai des droits par rapport à mon statut "en activité", soit mon salaire,si je suis en disponibilité pour convenances personnelles, après que l'on m'ait accordé
cette disponibilité, je ne suis plus payée, mais j'ai le droit de gagner ma vie ailleurs pendant une année scolaire par exemple.
Or, on ne m'a accordé aucun de ces statuts.
On m'a versé le demi traitement, ce qui signifiait que mon statut au moment de ma fin de droit à congé ne pouvait être que la retraite et que le
droit au demi traitement était caduc par avance.
Verser un demi-traitement pour une retraite, humm...
Citation :Mais l'avocate voudrait demander l'illégalité de quelle acte?
/citation]
A l'origine, ce serait l' arrété de retraite qui est illégal pour sa rétroactivité,
mais comme on ne peut plus l'annuler, on dit que c'est à cause de lui qu'il
y a les titres de perceptions et que ces derniers sont par conséquent faux
ou abusifs selon comment on considère les choses.
Disons que si l'administration avait fait les choses normalement, je n'aurais pas eu des sommes exorbitantes à rembourser.
Citation :
Je comprends votre peur. Mais si vous n'aviez pas droit à pension, c'est bien que vous aviez droit à autre chose. Si le juge conteste la mise à la retraite, il vous remet dans la situation dans laquelle vous auriez du vous retrouver à ce moment là, à savoir le demi-traitement.
/citation]
Ma peur n'est pas celle là.
Le droit à pension, sur 4 ans, c'est une chose.
Si on commence à remettre en cause l'arrêté de mise en retraite ou le titre de pension, pourquoi n'irait on pas jusqu'à me dire: ah bon, cela ne vous convient pas?
Et bien dans ce cas là on vous retire vos droits à pension, à vie.
Un fonctionnaire qui est mis à la retraite et n'a pas droit à une pension est licencié pour insuffisance professionnelle.
Je sais, je deviens parano...
Cordialement,
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Chère madame,
Citation :
Ce n'est pas parce que le demi-traitement est versé sur le fondement de ce décret que le droit en question est acquis de façon définitive.
En outre, c'est le décret lui même qui semble sous-tendre que la somme est versée de façon provisoire, en attendant que la pension alors versée par effet rétroactif se substitue à ce dernier car mes vrais droits sont la pension.
La pension, elle, me donne des droits définitifs.
J'ai un TITRE de pension, et une pension de retraite est une rente à vie,
qui ne peut être remise en question que dans des cas très restreints.
Exemple, mauvaise foi de la part du bénéficiaire.
J'avais bien compris ce point. Mais ici, la rétroactivité de la pension n'existe que parce qu'elle se fait in favorem. Or, comme ce n'est pas votre, on peut considérer que la décision prise par l'administration est certes, conforme au décrêt mais est en revanche contraire à la loi, d'où l'exception d'illégalité.
Faut pas m'en vouloir, le droit administratif n'est pas vraiment ma spécialité. D'ailleurs, je dois avouer que vous m'avez réconcilié avec cette matière.
Citation :
Si on commence à remettre en cause l'arrêté de mise en retraite ou le titre de pension, pourquoi n'irait on pas jusqu'à me dire: ah bon, cela ne vous convient pas?
Et bien dans ce cas là on vous retire vos droits à pension, à vie.
Mais sur quel fondement? La décision d'admission à la retraite a bien été prise. Ce que l'on conteste, c'est sa rétroaction, c'est tout! La décision de mise à la retraite n'est pas nulle en soit. C'est juste sa rétroactivité.
Finallement, je me demande si je vais pas bosser à fond la matière pour me spécialiser en Droit administratif. Les avocats spécialisés dans cette matnière sont si rares que ça?
Très cordialement.
Citation :
A priori, ce que vous voulez dire, c'est que si la pension ne doit pas avoir
d'effet rétroactif, en invoquant des jurisprudences dans ce sens, cela signifie que rien ne justifie d'annuler l'application du décret?
rien ne justifie d'annuler l'application du décrêt pour le demi-traitement? juste pour voir si j'ai tout bien compris...
Citation :
Or, on ne m'a accordé aucun de ces statuts.
On m'a versé le demi traitement, ce qui signifiait que mon statut au moment de ma fin de droit à congé ne pouvait être que la retraite et que le
droit au demi traitement était caduc par avance.
Verser un demi-traitement pour une retraite, humm...
Bon reprenons tout à 0.
Citation :
Le fonctionnaire ne pouvant à l'expiration de la dernière période de congé de longue maladie ou de longue durée, reprendre son service est soit reclassé dans un autre emploi, en application du décret n° 84-1051 du 30 novembre 1984, soit mis en disponibilité, soit admis à la retraite.
Dans ce dernier cas, le paiement du demi-traitement est maintenu, le cas échéant, jusqu'à la date de la décision d'admission à la retraite.
Ainsi, vous bénéficiez du demi-traitement jusqu'à la date définitive d'admission à la retraite.
Donc, en quoi le fait de contester la rétroaction de la pension vous prive du Droit du demi-traitement?
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Cher Monsieur,
Si c'est vrai que je vous réconcilie avec le droit administratif, tant mieux.
Cela me remonte un peu le moral, car moi avec ces histoires, j'ai l'impression de ne rien faire de bien de ma vie. Cela occupe tout mon temps et cela ennuie mon entourage.
Il parait, en effet, que le droit administratif est enseigné en première année et qu'en général cela ennuie les étudiants, qui rêvent plutôt d'effets de manches
ou d'histoires comme dans les romans policiers.
En fait, j'ai bien entendu commencé à chercher des choses pour me défendre
(le premier avocat que j'avais pris en 2007 et qui habite dans ma rue a laissé mon dossier moisir sur l'étagère, puis il est parti au ski et m'a mise forclose, sans même avoir pris connaissance des règles de procédures propres à l'opposition à titres, alors que je déposais moi-même régulièrement dans son casier toutes les infos que je pouvais récupérer. Il était pourtant diplômé de droit public... C'était peut être parce que j'avais demandé l'A.J. Je l'ai finalement quitté pour prendre celui dont je vous ai déjà parlé, que je me suis empressée de payer normalement, il a au moins sauvé la recevabilité de la requête et entamé une procédure.)
Entre temps, j'ai beaucoup bossé pour démêler mon dossier car j'étais seule comme les pierres. Je ne savais même pas allumer un ordinateur. Mon ami faisait des recherches pour moi sur le net et tapait mes courriers, mais cela l'ennuyait le pauvre, de faire cela en sortant du boulot, et c'était moi qui restais le "cerveau".
Alors, je lisais des tonnes de documents qu'il m'imprimait, ou bien je lisais le Dalloz de la fonction publique
Le code des pensions, ou encore un petit fascicule de droit administratif.
Au final cela m'a fait mûrir, car je n'étais pas du tout faite pour cela, et en fait dans le droit administratif il y a toute les bases du fonctionnement de l'Etat de droit, des institutions, de la hiérarchie...
Et c'est dans ce système que nous vivons tous les jours.
En matière d'informatique, vous m'expliquerez peut être comment on utilise les "citations" sur votre site, car
comme vous le voyez j'ai un peu de mal!
Vous dites que la décision de mise à la retraite n'est pas nulle en soi, mais juste sa rétroaction.
Je suis d'accord, mais je ne suis pas sure que l'on puisse dire qu'un acte administratif soit à moitié bon
à moitié mauvais.
Par exemple dans le recours pour excès de pouvoir, fréquemment utilisé par les profs, sans avocat,
ce recours ne peut consister que dans l'annulation d'une décision faisant grief.
On annule ou on n'annule pas, c'est tout. Enfin je crois, peut être peut on demander au juge seulement une modification de l'acte. Je n'en sais rien.
Vous dites que la décision est conforme au décret mais pas à la loi.
Pour la non rétroactivité de la retraite, nous n'avons que des jurisprudences. Ces jurisprudences valent elle la Loi?
Pour l'absence de position statuaire pendant quatre ans, il y a bien une loi (83-634 du 13 juillet 83, art 4 et 84-16 du 16 janvier 84 art 32)
Vous vous demandez si les avocats spécialisé en droit administratif sont si rares.
Je pense qu'il y en a (prenez les pages jaunes et vous verrez), mais les dossiers sont Kafkaïens, l'administration glisse vite entre les mailles du filet, par exemple l'avocate de Marseille dit qu'ils avaient bien le droit de réémmettre de nouveaux titres pendant la procédure, même si mon recours était suspensif de paiement. On enlève les vices de forme et hop, on recommence et surtout on rend la procédure caduque donc pas de frais de justice à rembourser...
Ensuite, le juge administratif est le gardien des deniers de l'Etat. Donc, il ne penche pas forcément en faveur des administrés. Bref l'Etat est puissant, les administrés ne sont pas souvent fortunés, ce qui n'est pas bon pour l'avocat , les procédures sont longues et demandent peut être un investissement intellectuel particulier. De quoi en décourager plus d'un!
Je pense que, du coup, certains avocats mauvais qui ne parviennent à gagner leur vie avec des affaires plus classiques se spécialisent
la dedans en pensant que comme cela manque, ils auront toujours du boulot.
Je soupçonne même l'amateur de ski dont je vous parlais tantôt d'avoir changé de ville (il était à Grenoble) pour pouvoir faire son beurre ici avec son diplôme de droit public qu'il était seul à avoir dans le département.
Bref ceux qui se spécialisent sont peut être les plus nuls!
Pas tous, bien sûr.
Pas vous si vous le faîtes!
Bon, vous reprenez à zéro. Vous avez vu le décret.
Voici comment j'ai raisonné au début:" le demi traitement doit être versé jusqu'à la date de la DECISION d'admission à la retraite".
Même si la pension a un effet rétroactif, je peux dire bêtement: jusqu'à la date de la DÉCISION d'admission à la retraite.
La date de la décision n'a pas d'effet rétroactif, même si l'effet de la retraite en a un . Une date de décision est intangible.
Bon, c'est un peu facile, et pourtant cela pourrait marcher si l'on reste bête et logique.
Ainsi vous me demandez en quoi le fait de contester la rétroaction de la pension prive du droit au demi traitement.
D'abord, cette rétroaction est sous- tendue dans le décret: le fonctionnaire ne pouvant... est soit....... soit admis à la retraite=
Le fonctionnaire en question est admis à la retraite à l'expiration de ses droits à congé, même si la décision est prononcée plus tard.
Son droit est la retraite. le demi traitement est juste une mesure provisoire.
Si je dis: la pension ne doit être rétroactive, il peuvent me répondre: d'accord, on ne vous verse la pension qu'à compter de la date de la décision.
Les quatre ans qui précèdent?
1) pas de décret puisque ce décret suppose une retraite rétroactive.
2) le demi traitement n'est pas un droit acquis, rétroaction ou pas rétroaction.
Nous avons décidé de vous le reprendre car il ne correspond à rien d'un point de vue juridique.
Si, si, Madame, il correspond à mon statut de retraitée!
PFFFF, un demi traitement pour une retraite, cela n'existe pas!
Bon, alors disons que la retraite ne doit être rétroactive alors vous m'avez versé ce demi traitement parce que
j'étais encore fonctionnaire en attendant la retraite.
Impossible, mademoiselle, à quel titre? Vous n'étiez pas en activité! C'était juste pour vous permettre de vivre en attendant votre pension.
Nous avons MAINTENU un certain temps le demi traitement que vous perceviez auparavant au titre de vos congés, pour que vous puissiez vivre
en attendant votre pension. Mais vos droits à congé avaient expiré eau 01/09/2001.
Mais, Madame, le Décret?
Ce n'est pas un droit. C'est une mesure transitoire. L'octroi du demi-traitement peut être annulé à tout moment.
J'avais droit à quoi alors, de 2001 à 2005?
A votre retraite mademoiselle, mais comme vous ne la voulez pas, vous n'aviez droit à RIEN!
Mais, c'est impossible! Vous ne pouviez me laisser 4 ans sans droit!
Pourquoi vous ne m'avez pas accordé de position statutaire m'ouvrant de vrais droits?
Si, si Madame, la retraite justement.
Pour que le demi-traitement soit vraiment dû, il faut qu'il s'applique à un droit.
Visiblement, le décret ne suffit pas pour me créer des droits.
Ce n'est pas une décision créatrice de droit.
Très cordialement.
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Chère madame,
Citation :
Si c'est vrai que je vous réconcilie avec le droit administratif, tant mieux.
Cela me remonte un peu le moral, car moi avec ces histoires, j'ai l'impression de ne rien faire de bien de ma vie. Cela occupe tout mon temps et cela ennuie mon entourage.
Il parait, en effet, que le droit administratif est enseigné en première année et qu'en général cela ennuie les étudiants, qui rêvent plutôt d'effets de manches
ou d'histoires comme dans les romans policiers.
Ah non! Le droit administratif ennuie les étudiants (en tout cas, cela m'ennuyait à moi) parce que c'est une matière qui ne ressemble pas du tout aux autres matières juridiques, donc c'est déstabilisant. Mais surtout, c'est la seule matière où vous n'avez pas de Code destiné à répertorier les règles de droits. Le droits administratif est presque entièrement fondé sur des arrêts de jurisprudence. Il s'en suite que pour les examens, vous devez apprendre plus d'une centaine d'arrêts par coeur, pour pouvoir vous en sortir. Horrible!
Citation :
En matière d'informatique, vous m'expliquerez peut être comment on utilise les "citations" sur votre site, car
comme vous le voyez j'ai un peu de mal!
Rien de plus facile.
Si vous voulez me citez, vous mettez en surbrillance une partie de mes propos puis vous la copiez coller dans votre message.
Une fois l'opération réalisée, vous mettez en surbrillance la partie que vous avez copier coller puis vous cliquez une fois sur ce symnole: [...].
Citation :
Par exemple dans le recours pour excès de pouvoir, fréquemment utilisé par les profs, sans avocat,
ce recours ne peut consister que dans l'annulation d'une décision faisant grief.
On annule ou on n'annule pas, c'est tout. Enfin je crois, peut être peut on demander au juge seulement une modification de l'acte. Je n'en sais rien.
En recours plein contentieux, le juge est totalement libre à la différence du recours pour excès de pouvoir. Et puis, on serait plutot dans le cadre d'une nullité partielle de l'acte de toute façon. Le juge ne frappe pas à coup de hache et heureusement.
Citation :
Vous dites que la décision est conforme au décret mais pas à la loi.
Pour la non rétroactivité de la retraite, nous n'avons que des jurisprudences. Ces jurisprudences valent elle la Loi?
La jurisprudence en Droit administratif est très importante.
Citation :
Si je dis: la pension ne doit être rétroactive, il peuvent me répondre: d'accord, on ne vous verse la pension qu'à compter de la date de la décision.
Les quatre ans qui précèdent?
1) pas de décret puisque ce décret suppose une retraite rétroactive.
2) le demi traitement n'est pas un droit acquis, rétroaction ou pas rétroaction.
Nous avons décidé de vous le reprendre car il ne correspond à rien d'un point de vue juridique.
Si, si, Madame, il correspond à mon statut de retraitée!
PFFFF, un demi traitement pour une retraite, cela n'existe pas!
Bon, alors disons que la retraite ne doit être rétroactive alors vous m'avez versé ce demi traitement parce que
j'étais encore fonctionnaire en attendant la retraite.
Impossible, mademoiselle, à quel titre? Vous n'étiez pas en activité! C'était juste pour vous permettre de vivre en attendant votre pension.
Nous avons MAINTENU un certain temps le demi traitement que vous perceviez auparavant au titre de vos congés, pour que vous puissiez vivre
en attendant votre pension. Mais vos droits à congé avaient expiré eau 01/09/2001.
Mais, Madame, le Décret?
Ce n'est pas un droit. C'est une mesure transitoire. L'octroi du demi-traitement peut être annulé à tout moment.
J'avais droit à quoi alors, de 2001 à 2005?
A votre retraite mademoiselle, mais comme vous ne la voulez pas, vous n'aviez droit à RIEN!
Mais, c'est impossible! Vous ne pouviez me laisser 4 ans sans droit!
Pourquoi vous ne m'avez pas accordé de position statutaire m'ouvrant de vrais droits?
Si, si Madame, la retraite justement.
Pour que le demi-traitement soit vraiment dû, il faut qu'il s'applique à un droit.
Visiblement, le décret ne suffit pas pour me créer des droits.
Ce n'est pas une décision créatrice de droit.
Vous êtes très bonne pour défendre l'administration. L'argumentation se tient.
MAIS vous bénéficiez bien du demi-traitement puisque cela était de Droit en l'attente de la décision d'admission à la retraite. Je dirai donc qu'à la fin de votre congés maladie, vous étiez dans une sorte de période transitoire, ni retraitée, ni fonctionnaire, simplement en l'attente d'une décision de l'administration. A ce titre, vous bénéficiez quand même du demi-traitement prévu par le décrêt.
Quant à la décision de retraite, elle ne saurait être rétroactive.
Voilà mon point de vue.
Très cordialement.
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Cher Monsieur,
Je n'arrive pas à faire le copier coller ici.
J'avais déjà essayé:Je fais copier mais ensuite quand je vais sur la case du message, l'option coller reste grisée.
La, j'ai d'abord cliqué sur l'icône"citation"puis je colle le texte en surbrillance dans le premier
Citation : qui apparaît alors et l'option coller a fonctionné.
Nous allons voir ce que cela rend.
Citation :
Ah non! Le droit administratif ennuie les étudiants (en tout cas, cela m'ennuyait à moi) parce que c'est une matière qui ne ressemble pas du tout aux autres matières juridiques, donc c'est déstabilisant. Mais surtout, c'est la seule matière où vous n'avez pas de Code destiné à répertorier les règles de droits. Le droits administratif est presque entièrement fondé sur des arrêts de jurisprudence. Il s'en suite que pour les examens, vous devez apprendre plus d'une centaine d'arrêts par coeur, pour pouvoir vous en sortir. Horrible!
Pardon si je vous ai heurté dans ma manière de parler des étudiants.
Après tout ce sont des vues rapportées par autrui.
Ce que vous dites, c'est que c'est surtout plus difficile et déroutant à étudier. Il y a beaucoup d'arrêts et j'ai trouvé personnellement, qu'il est plus difficile de savoir appliquer un arrêt, qui relève d'un cas particulier,
que d'utiliser une loi de 3 lignes dont la portée est plus générale.
Citation :
En recours plein contentieux, le juge est totalement libre à la différence du recours pour excès de pouvoir. Et puis, on serait plutot dans le cadre d'une nullité partielle de l'acte de toute façon. Le juge ne frappe pas à coup de hache et heureusement.
Tant mieux, l'avocate de Marseille doit me rendre une consultation écrite
pour la semaine prochaine. je pense qu'elle va opérer dans ce sens.
Citation :
La jurisprudence en Droit administratif est très importante.
Cela, je le sais. Je me demandais juste si le terme "d'illégalité" était approprié à un acte qui n'obéit
pas à des jurisprudences.
Citation :
MAIS vous bénéficiez bien du demi-traitement puisque cela était de Droit en l'attente de la décision d'admission à la retraite. Je dirai donc qu'à la fin de votre congés maladie, vous étiez dans une sorte de période transitoire, ni retraitée, ni fonctionnaire, simplement en l'attente d'une décision de l'administration. A ce titre, vous bénéficiez quand même du demi-traitement prévu par le décrêt.
Quant à la décision de retraite, elle ne saurait être rétroactive.
Votre point de vue se tient également.
Moi, je pencherais plutôt sur le fait qu'une période transitoire ne peut exister, sauf sur une courte durée comme par exemple deux mois maxi le temps d'accomplir des formalités, à condition d'être résorbée ensuite par un statut, donc un petit effet rétroactif prévu et sans conséquences sur la situation de l'intéressé, qui connaît déjà la décision qu'il attend ainsi que le montant de sa pension.
Je pense que le décret a été prévu pour cela.
Mais dans mon cas, l'administration a passé 4 ans à tourner-virer sans prendre de DECISION (avis multiples et contradictoires, propositions de postes annulées), elle devait m'accorder une position statutaire pendant ces 4 ans, quelle qu'elle soit, c'est à dire prendre une DECISION tout de suite après mes congés que ce soit activité,reclassement, disponibilité ou retraite. C'est la LOI !
Pendant ces 4 ans, j'étais bien toujours fonctionnaire dans les faits, c'est pourquoi on me versait le demi traitement, sinon, j'aurais pu faire ma vie en dehors de l'éducation nationale, TRAVAILLER par exemple, construire un projet.
Donc ou ils me gardent encore 4 ans et ils me font travailler chez eux, ou ils me mettent à la retraite tout de suite
et je peux compléter ma pension de 200 euros avec un petit travail ou un complément RMI si je suis trop fatiguée.
Et le tour est joué, je n'ai rien à rembourser, dans un cas ou dans l'autre et il n'y aura aucune réatroacivité de 4 ans
possible, puisque l'on ne peut effacer les droits inhérents à un vrai statut.
Bien à vous,
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Chère madame,
Citation :
Pardon si je vous ai heurté dans ma manière de parler des étudiants.
Après tout ce sont des vues rapportées par autrui.
Ce que vous dites, c'est que c'est surtout plus difficile et déroutant à étudier. Il y a beaucoup d'arrêts et j'ai trouvé personnellement, qu'il est plus difficile de savoir appliquer un arrêt, qui relève d'un cas particulier,
que d'utiliser une loi de 3 lignes dont la portée est plus générale.
C'est surtout qu'à apprendre par coeur, j'en ai passé des nuits blanches. Je trouvais cette matière, telle qu'enseignée à la fac, tout simplement bête et méchante. La bonne note appartenait à celui qui avait bien appris tous ces arrêts. En droit privé, en revanche, pour les examens, on avait droit au Code, donc notre travail était alors de chercher la bonne réponse dans le Code, et de trouver les bonnes jurisprudences. Bref, C'etait beaucoup plus pratique.
Citation :
Cela, je le sais. Je me demandais juste si le terme "d'illégalité" était approprié à un acte qui n'obéit
pas à des jurisprudences.
La non rétroactivité reste un principe fondamental, et constitue ma connaissance un principe général du Droit. Donc, devrait pas y avoir de soucis pour l'exception d'illégalité.
Citation :
Moi, je pencherais plutôt sur le fait qu'une période transitoire ne peut exister, sauf sur une courte durée comme par exemple deux mois maxi le temps d'accomplir des formalités, à condition d'être résorbée ensuite par un statut, donc un petit effet rétroactif prévu et sans conséquences sur la situation de l'intéressé, qui connaît déjà la décision qu'il attend ainsi que le montant de sa pension.
Je pense que le décret a été prévu pour cela.
Vous avez raison, c'est bien l'esprit du décrêt. Mais l'administration entend bien passer cet esprit sous silence et l'appliquer à "la lettre". C'est en ce sens que l'administration est en tord.
Très cordialement.