Citation :[/e suis un juriste oui, mais au sens noble, c'est à dire au sens aristotélicien! J'ai une profonde haine pour la tendance post siècle des lumières qui fait un amalgame désastreux entre le juste et la loi! Impossible d'atteindre le juste, uniquement par le biais d'une loi qui est générale et impersonnelle. Le juste est le fruit de la recherche perpétuelle et dialectique d'un juste milieu entre les parties, le "ison" d'Aristote en somme.
]
Les gens comme vous sont précieux.
C'est pour des raisons analogues que je n'aime pas trop la politique, du moins telle qu'on nous la présente. Chaque question sociale, économique, écologique doit être étudiée avec soin, neutralité et discernement, par des spécialistes. Or on schématise tout, le citoyen moyen ne peut se reporter que sur un vote, trancher entre deux têtes d'affiche, deux programmes vagues, et l'on ramène tout à une polémique imbécile comme souvent à la TV. Je préfère écouter ou lire humblement un économiste, un
juriste, un philosophe, un vrai scientifique, que me ranger dans un parti, et ruer dans les brancards comme une mule, sans connaitre les tenants et les aboutissants du problème.
Citation :[/
Ils sont brillants au trésor. Ils ne veulent pas que vous ayez la pension et pas non plus le demi-traitement. Magistral!
]
C'est juste une erreur de formulation, puiqu'ils ont bien reporté les 13000 euros des arrérages sur le titre et m'en ont délivré reçu. Cela veut bien dire qu'ils considèrent que ces sommes prélevées étaient à moi.
Comme c'est une simple négligence d'avoir mis 41000 euros sur le talon de paiement alors qu'ils devaient reporter la dette à 28000 euros, ou d'avoir oublié de signer la notification.
Je voulais simplement dire que je pourrais jouer là dessus pour signifier implicitement au juge qu'en fait,
ils sont d'accord avec moi, puisque s'il disent qu'il y a un trop perçu de pension, donc qu'il n'y a pas d'effet rétroactif de cette dernière et que, par logique il ne m'ont jamais versé ces arrérages; que par ailleurs comme ils ne reportent pas mon paiement sur les sommes réclamées par le rectorat, qu'ils me réclament alors DE LA PART de ce dernier les 41000 euros du titre comme étant une somme distincte de la pension, sans toutefois y engager leur responsabilité (le comptable n'est chargé que de la notification, de la validation du MONTANT de la créance du titre, puisque ce sont des "comptables qui comptent", et de son recouvrement, et seul l'ordonnateur est responsable des titres qu'il émet, décret de 62), d'autant plus qu'ils ne signent pas cette notification.
Je peux dire en gros," Monsieur le juge, le TPG n'a pas pris en charge les titres émis par le Recteur,
par contre il a déclaré que j'avais un trop perçu sur ma pension, je suis bien d'accord avec lui, je n'ai pas à rembourser le demi traitement car il ne peut y avoir d'effet rétroactif et je lui laisse mes 13000 euros d'arrérages, que je dois car ma pension ne m'était due qu'à compter de 2005 date de sa mise en paiement, suite à la radiation des cadres". Et je rajoute mes petites jurisprudences.
Quand je vous dis que cela ne tient sûrement pas la route, c'est de ma propre stratégie que je doute
car c'est difficile de faire avaler un raisonnement pareil.
Si l'on prouve que l'absence de signature du comptable rend la notification irrégulière, là cela pourrait lui donner plus de poids.
Un avocat ne fera pas mieux que nous.
Le mien avait attaqué le trésor sur sa notification, qui se borne à répéter les bases de la liquidation absentes sur les titres. L'adversaire a répliqué que ce n'était qu'une notification et déclinait sa responsabilité, déclarant que la requète était principalement irrecevable en la forme.
Il répète aussi plusieurs fois que seul le recteur est habilité à statuer sur le bien fondé de la créance.
Mon avocat a aussi contesté le refus de remise gracieuse du TPG, alors que ce refus n'est qu'une simple faculté, pas une décision fondée sur la légalité. Là aussi il s'est fait remballer par le trésor.
Pourtant je lui avais dit de ne pas faire cela.
Des requètes ont été rejetées à cause de cela, et en plus cela ne sert à rien.
Rien à faire.
Entre autres je crains qu'il y ait eu une erreur de procédure et que c'est pour cela que c'est toujours le trésor qui répond.
Citation :
[/
P.S: Vous semblez avoir l'âme d'une chercheuse! Si vous voulez, je vous prête mes identifiants pour avoir accès au répertoire Dalloz consacré au contentieux administratif. ]
Sans blague?
Vous me feriez confiance à ce point?
Je suppose que ce sont des identifiants soit à titre de professionnel, soit parce que vous payez pour accéder à ce site.
Je ne suis pas contre, même si je commence à fatiguer de mes recherches solitaires.
C'est vrai que cela me fait du bien de pouvoir en parler et de chercher les solution à deux.
Les avocats préfèrent rester sur leurs plans et tolèrent mal mes observations.
Il ne me font pas confiance car il partent du principe qu'ils font leur métier et que j'en sais moins qu'eux.
Bien sûr je ne suis pas avocate et loin de là, mais malgré mes doutes je suis bien informée quant à tout
ce qui touche mon affaire.
Je ne sais pas si j'ai une âme de chercheuse, mais je sais ce que c'est d'avoir eu un huissier au derrière,
et je ne suis pas du style à laisser les autres me marcher dessus.
Cependant si ces conversations finissaient par vous peser, n'hésitez pas à me le dire, je le comprendrais.
Vous m'avez déjà accordé beaucoup de patience.
Très cordialement.
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Citation :
C'est pour des raisons analogues que je n'aime pas trop la politique, du moins telle qu'on nous la présente. Chaque question sociale, économique, écologique doit être étudiée avec soin, neutralité et discernement, par des spécialistes. Or on schématise tout, le citoyen moyen ne peut se reporter que sur un vote, trancher entre deux têtes d'affiche, deux programmes vagues, et l'on ramène tout à une polémique imbécile comme souvent à la TV. Je préfère écouter ou lire humblement un économiste, un
juriste, un philosophe, un vrai scientifique, que me ranger dans un parti, et ruer dans les brancards comme une mule, sans connaitre les tenants et les aboutissants du problème.
Vous avez bien raison, il faut garder l'œil ouvert! Je me méfie des lois rédigées pour satisfaire l'opinion publique, chose courante depuis les années 80. Je me méfie encore des lois réalisés par les technocrates. Bref, je dois vous dire que rare sont les lois nouvelles qui me satisfassent. Il en vas de même pour la politique et l'économie.
Citation :
Je peux dire en gros," Monsieur le juge, le TPG n'a pas pris en charge les titres émis par le Recteur,
par contre il a déclaré que j'avais un trop perçu sur ma pension, je suis bien d'accord avec lui, je n'ai pas à rembourser le demi traitement car il ne peut y avoir d'effet rétroactif et je lui laisse mes 13000 euros d'arrérages, que je dois car ma pension ne m'était due qu'à compter de 2005 date de sa mise en paiement, suite à la radiation des cadres". Et je rajoute mes petites jurisprudences.
Quand je vous dis que cela ne tient sûrement pas la route, c'est de ma propre stratégie que je doute
C'est drôle, je trouve au contraire que votre raisonnement tient la route. Vous bénéficiez de l'intangibilité des droits acquis et de la bonne foi. C'est déjà beaucoup.
Citation :
Vous me feriez confiance à ce point?
Je suppose que ce sont des identifiants soit à titre de professionnel, soit parce que vous payez pour accéder à ce site.
Je ne suis pas contre, même si je commence à fatiguer de mes recherches solitaires.
C'est vrai que cela me fait du bien de pouvoir en parler et de chercher les solution à deux.
Les avocats préfèrent rester sur leurs plans et tolèrent mal mes observations.
Il ne me font pas confiance car il partent du principe qu'ils font leur métier et que j'en sais moins qu'eux.
Bien sûr je ne suis pas avocate et loin de là, mais malgré mes doutes je suis bien informée quant à tout
ce qui touche mon affaire.
Je ne sais pas si j'ai une âme de chercheuse, mais je sais ce que c'est d'avoir eu un huissier au derrière,
et je ne suis pas du style à laisser les autres me marcher dessus.
Cependant si ces conversations finissaient par vous peser, n'hésitez pas à me le dire, je le comprendrais.
Vous m'avez déjà accordé beaucoup de patience.
Oui, je vous fais confiance. Je me doute bien que vous n'allez pas les vendre au marché noir, enfin j'espère. Non, je ne paye pas (mais la solution aurait été la même dans le cas contraire), je les ai grâce aux enseignements donnés à la fac. En effet, cette dernière a mis en place une plateforme permettant d'avoir accès à toutes les revues juridiques en ligne, et donc notamment Dalloz.
Vous allez ici:
addoc.biu-montpellier.fr/
Le site ne marche visiblement pas à l'heure où je vous parle, mais c'est rare.
Pour les codes de connexion:
Login: A0210433
Mot de passe: elpapa@01422408
Citation :
Cependant si ces conversations finissaient par vous peser, n'hésitez pas à me le dire, je le comprendrais.
Vous m'avez déjà accordé beaucoup de patience.
Et puis vous cliquez sur Dalloz, onglet repertoire et puis vous faites votre recherche!
Quand même, je n'entends pas vous laissez tomber d'autant que je ne suis pas vraiment d'une aide précieuse. Comme vous le dites, vous avez déjà tous les éléments et vous avez bien travaillé! Honnêtement, je connais peu de juristes qui en auraient fait autant.
PS: J'ai cherché à contacter mon copain d'AIX mais il ne répond pas! Il a toujours eu une vie un peu particulière et a ses moments de disparitions. c'est comme ça, je n'ai jamais compris pourquoi. Je téléphonerai plus tard.
Très cordialement.
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Cher Monsieur
Déjà, je n'ai pas l'habitude de me comporter en traître, mais encore moins
avec une personne qui me rend service, de plus il n'y aurait guère d'intérêt à cela.
Je vous remercie de votre confiance, c'est un des plus beau cadeau que quelqu'un puisse me faire.
Pour l'instant, je suis particulièrement perturbée à cause de cette histoire d'avocats.je dois jongler avec des choses trop floues.
J'ai cédé mon dossier à l'avocat de chez moi qui doit me rendre un projet pour jeudi.
Comme je vous disais, je ne suis pas sure qu'il puisse faire du bon travail, car il n'est pas spécialisé.
Enfin, on verra au moment venu.
Ensuite le lendemain j'ai rendez-vous chez celle de Marseille.
Si suite à une première consultation je vois qu'elle est plutôt compétente,
Je verrai et je choisirai entre les deux.
Puis il me restera à appeler mon avocat initial pour lui demander s'il ne voir pas d'inconvénient à ce que je prenne quelqu'un d'autre pour le second procès. Tout cela est assez délicat et plein de si.
Cependant les relations avec lui ont été vraiment compliquées et stressantes. A chaque fois que je lui parlais, je devais tout lui réexpliquer comme s'il n'avait jamais lu le dossier.
IL a commis des oublis comme de prendre en compte les 13000 euros prélevés. C'est grave, on aurait pu me les faire payer une deuxième fois si je perd. J'ai rectifié dans le dernier mémoire qu'il m'avait d'ailleurs invité à faire puis il disait: c'est moi qui vous ai dit de dire cela.
Ou encore: " Vous ne m'aviez jamais dit qu'on vous avait pris 13000 euros"
Ca, il me l'a dit au moins 10 fois, alors que je lui ai fait un compte rendu écrit de mon affaire , synthétique, avec toutes les pièces, dès le premier rendez-vous. Entre temps, il a failli me quitter, sous prétexte que je ne lui faisais pas assez confiance et je n'avais personne pour le remplacer.
Mais comment peut on faire confiance à quelqu'un qui ne reconnait pas ses erreurs? La relation ne peut être saine.
J'ai décidé de le quitter, il faut que j'assume.
Cela me laisse dubitative sur la façon d'aborder les avocats surtout là, ou je jongle avec les deux nouveaux en étant obligée de laisser penser à chacun des deux que c'est lui qui va poursuivre, sinon si je leur dis que je viens pour une simple consultation, ils vont se dire: bon, cela ne sert à rien que je me creuse la tête puisque cela n'ira pas plus loin.
Du coup, c'est moi qui suis obligée d'être un peu malsaine, et cela me met dans l'embarras.
j'ai l'impression de me jeter dans le vide.
Un ami m'a dit au tel qu'il pense que je me crée des problèmes pour rien.
J'aimerais bien le voir à ma place.
Au fait, si vous pouviez trouver la jurisprudence sur la notification du trésor pas signée, à moins qu'un avocat ne me la trouve...
J'ai essayé d'aller sur votre adresse addoc etc. mais internet ne la trouve pas.
Cordialement,
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Chère madame,
Citation :
Pour l'instant, je suis particulièrement perturbée à cause de cette histoire d'avocats.je dois jongler avec des choses trop floues.
J'ai cédé mon dossier à l'avocat de chez moi qui doit me rendre un projet pour jeudi.
Comme je vous disais, je ne suis pas sure qu'il puisse faire du bon travail, car il n'est pas spécialisé.
sait-on jamais! Il y a des avocats spécialisés qui sont nuls et d'autres qui ne le sont pas et qui font de l'excellent travail. C'est la qualité du juriste qui compte le plus.
Citation :
Cependant les relations avec lui ont été vraiment compliquées et stressantes. A chaque fois que je lui parlais, je devais tout lui réexpliquer comme s'il n'avait jamais lu le dossier.
IL a commis des oublis comme de prendre en compte les 13000 euros prélevés. C'est grave, on aurait pu me les faire payer une deuxième fois si je perd. J'ai rectifié dans le dernier mémoire qu'il m'avait d'ailleurs invité à faire puis il disait: c'est moi qui vous ai dit de dire cela.
Ou encore: " Vous ne m'aviez jamais dit qu'on vous avait pris 13000 euros"
Ca, il me l'a dit au moins 10 fois, alors que je lui ai fait un compte rendu écrit de mon affaire , synthétique, avec toutes les pièces, dès le premier rendez-vous. Entre temps, il a failli me quitter, sous prétexte que je ne lui faisais pas assez confiance et je n'avais personne pour le remplacer.
Il est nul et de mauvaise foi. C'est malheureusement courant dans ce milieu. L'essentiel étant de se débarrasser le plus tôt possible de gens comme ça.
Citation :
Cela me laisse dubitative sur la façon d'aborder les avocats surtout là, ou je jongle avec les deux nouveaux en étant obligée de laisser penser à chacun des deux que c'est lui qui va poursuivre, sinon si je leur dis que je viens pour une simple consultation, ils vont se dire: bon, cela ne sert à rien que je me creuse la tête puisque cela n'ira pas plus loin.
Du coup, c'est moi qui suis obligée d'être un peu malsaine, et cela me met dans l'embarras.
j'ai l'impression de me jeter dans le vide.
Un ami m'a dit au tel qu'il pense que je me crée des problèmes pour rien.
J'aimerais bien le voir à ma place.
Votre ami n'a pas eu vos problèmes juridiques. Et puis les amis, cela se limite malheureusement souvent à vous faire une tape dans le dos, en pensant que grâce à cette tape, tout ira pour le mieux. La vie est bien plus complexe.
Citation :
Au fait, si vous pouviez trouver la jurisprudence sur la notification du trésor pas signée, à moins qu'un avocat ne me la trouve...
Promis, je me suis fais un pense bête.
Citation :
J'ai essayé d'aller sur votre adresse addoc etc. mais internet ne la trouve pas.
Le site ne marche toujours pas à ce que j'ai vu. Il faut attendre lundi à mon avis.
Très cordialement.
Très cordialement.
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Bonsoir,
J'ai appelé un avocat qui est l'oncle d'une amie.
Il m'a donné quelque conseils notamment sur les relations avec les avocats.
Mais il ne connaissait pas grand chose au droit administratif.
Au demeurant, il était plutôt sympathique.
Par contre je suis assez inquiète quant à l'application de l'intangibilité des droits acquis, sur mon cas.
En effet on distingue l'acte individuel unilatéral des actes règlementaires.
Un acte règlementaire, est ce un décret ou bien une décision prise sur la base de ce décret?
On parle d'actes purement recognitifs, c'est à dire, dans lesquels l'administration n'avait pas vraiment de pouvoir d'appréciation.( déision dépendant d'une condition, décison préparatoire.
Pour les actes règlementaires, ou recognitifs, pas de droits acquis.
Or la décision par laquelle on m'a attribué le demi traitement est basée sur un décret. Je crains que ce ne soit pas réellement une décision créatrice de droits, comme par exemple la décision de radiation des cadres, susceptible d'ouvrir des droits à la pension. Cette décision est vraiment individuelle, elle ne concerne que moi.
Elle relève de l'appréciation du ministre, qui a délivré un arrété.
Cordialement,
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Chère madame,
Honnêtement, je ne me souviens plus très bien de mémoire de toutes les petites sous distinctions du de ce principe pour bien vous aider à ce moment. Aujourd'hui, je suis assez serré dans mon emploi du temps, mais demain, je vais faire quelques recherches, tant sur la jurisprudence que sur le fonds de votre affaire afin de dénicher quelques petites choses.
Parce que pour l'instant, ce qui me chagrine le plus, c'est que je me demande au nom de quoi, on a pu vous adresser une pension de retraite d'une manière rétroactive alors que de toute évidence, cela ne devrait se faire uniquement in favorem pour le fonctionnaire. D'une manière ou d'une autre, la rétroaction ne doit se faire qu'in favorem. Si ce n'est pas du côté de l'intangibilité du Droit acquis, on trouvera forcément quelque chose du côté de la rétroactivité.
Très cordialement.
Posté le Le 13/03/2013 à 03:26
Monsieur,
Je comprends parfaitement que vous ayez un emploi du temps serré en ce moment. Je sais ce que c'est de mener parallèlement des études et une vie professionnelle. Vous devez penser à vous-même en tout premier lieu.
Aussi, je vous fais part de mes observations, mais je vous laisse en disposer et me répondre lorsque vous en aurez le temps.
Le problème, c'est que l'administration a fait n'importe quoi.
Si j'étais procédurière, j'aurais pu saisir le T.A avant.
Suite à une longue période de congés maladie, payé à demi-traitement, j'ai demandé ma réintégration.
Mais le comité médical m'a déclarée inapte,.et admise à la retraite. (Bien sûr, c'était seulement un avis préparatoire, pas une Décision au sens juridique)
j'ai contesté l'avis du comité médical, et s'en est suivi tout un mic mac d'expertises, d'avis contradictoires, de fausses propositions, de faux arrêtés reportés.
Pendant 4 ans, et bien sûr je ne travaillais pas, puisque l'on ne me proposait rien.
Au bout d'un an, alors, ils ont appliqué le décret, avec un rappel d'un an sur le demi traitement. Pour ce, ils m'ont envoyé un courrier: "j'ai l'honneur de vous informer qu'un demi-traitement vous sera versé....Il vous appartiendra de le rembourser dès la mise en paiement de votre pension".
Et boum, je leur écris que je ne comprends pas pourquoi je devrais rembourser, ce n'est écrit nulle part, et je dis même que dans ce cas je dois le refuser. Que je demande à avoir une vraie position statutaire (des droits). Pas de réponse.
Quand on lit le décret, on comprend que l'administration s'est bornée à procéder à la liquidation d'une créance née d'une décision prise antérieurement, en l' occurence la décision par laquelle on m'avait placée en congé longue durée.
"Le fonctionaire ayant épuisé ses DROITS à congés longue durée........est soit....soit.......soit admis à la retaite,
Dans ce dernier cas, le demi-traitement est MAINTENU jusqu'à la date de la décision d'admission à la retraite".
Ces mesures ne s'appliquent pas à la Juriprudence Soulier, du moins dans les textes que j'ai lus.
Le texte en question fait bien apparaître que les droits acquis au jour de
l'application de ce dernier sont la retraite, bien que la décision n'ait pas eu lieu.
"Le fonctionnaire doit être placée dans une position statutaire régulière."
art. 4 de la loi principale des fonctionnaires.
Or, je n'ai pas eu de véritable position statutaire pendant 4 ans..
j'étais à la retraite sans y être, puisque la décision n'était pas prise par arrété.
C'est pour cela que, pour résorber ce vide, l'administration a ensuite prononcé la retraite avec un effet rétroactif. Et m'accorde des droits à pension à compter de la fin de mes congés. Résultat: 28000 euros de dette.
L'administration ne m'a pas placé dans une position statutaire pendant quatre ans. Et elle a résorbé le statut par un effet rétroactif.
C'est ce moyen là que j'avais invoqué dans mon premier recours préalable.
On devait m'accorder une position statutaire tout de suite, une vraie.
S'il m'avaient accordé une position statutaire autre que la retraite, ça leur aurait couté plus cher et j'aurais travaillé, par exemple, ou bien ils me mettaient en retraite d'office et la décision doit se prendre sans délai.
Là, je percevais ma pension, même petite, avec tous les compléments sociaux, RMI, allocation logement.
Et je m'en trouvais aussi bien ou presque qu'avec le demi traitement de 800 euros et les impôts.
Et je n'avais rien à rembourser.
Tout cela est bien compliqué à argumenter du fait des multiples
changements d'avis intervenus, de la pression que j'ai subie, même oralement.
Si j'en avais le courage, je pourrais prouver du harcèlement et de la mauvaise foi.
Mais mon avocat ne s'est pas axé la dessus.
Il a préféré s'axer sur la forme, et sur le fond, il a invoqué des moyens qui
ne sont très valables à mon avis. De quoi réémettre des titres à perpétuité
D'autant plus que je viens d'apprendre que les trop perçus pendant une période sur le salaire des fonctionnaires relevaient en fait de la prescription trentenaire. La créance est considérée en bloc comme permettant au fonctionnaire de se constituer un capital!!!
Que ceux qui pensent que les fonctionnaires sont des fénéants avantagés
apprennent à faire des nuances...En effet il y en a....
Cordialement,