Cher monsieur,
Citation :
la lettre de l'avocat répond à une action que j'ai menée à l'encontre de l'expéditeur, elle dit que je suis tenue à une obligation de résultat en qualité d'affréteur et que j'ai tort de prétendre qu'il incombe à l'expéditeur de me prévenir des contraintes techniques éventuelles, que je pretends avoir eu régulierement des pb concernant les annonces de ce client mais que mes arguments ne sont contractuellement pas recevable.
Les arguments de l'avocat ne sont pas mauvais à ceci près que c'est quelque peu exagéré. D'une part, parce qu'il est évident que le client et le transporteur ou le commissionnaire sont tenus à un devoir de collaboration. Les conventions devant être exécutés de bonne foi (article 1134), il est évident que si l'acheminement du transport doit présenter des particularités, elles doivent être signalée.
Il en irait de même par exemple, pour l'acheteur d'un piano qui ne préciserait pas qu'il habite en étage.
Citation :
Si je paye le transporteur, comment exiger le réglement de ce client de mauvaise foi,car j'ai déjà essayé; ou du destinataire par action directe de paiement ?
N'est ce pas au voiturier de faire cette démarche plutôt ?
Et non hélas, car l'article L132-8 du Code de commerce n'offre une action directe qu'au voiturier et non au commissionnaire de transport. Il s'en suit que vous ne pouvez faire d'action directe contre le destinataire, ni contre l'expéditeur tant que vous n'avez pas payé
le voiturier.
En revanche, comme mentionné dans mon premier message, dès lors que vous avez payé le transporteur, vous êtes subrogé dans ses droits. Autrement dit, vous bénéficiez de tous les droits et actions normalement attachés au voiturier: Vous aurez dès lors cette possibilité d'action directe contre l'expéditeur
et le destinataire.
Très cordialement.