Chère madame,
Citation :
Je ne comprends pas votre mention légale est ce que celà veut dire que vous ne pouvez pas me donner de conseil quant à la démarche à suivre ?
C'est une formule un peu parapluie pour éviter quelques inconvénients éventuels. N'y voyez aucune incidence sur la réponse.
Citation :
Il n'y a pas rupture de contrat puisqu'il n'y en avait pas
Attention, il ne faut pas confondre. Un contrat peut être écrit ou verbal. Un contrat se définit simplement comme un échange de volonté sur des obligations. En conséquence, à partir du moment où votre fille s'est inscrite dans cette auto-école, alors il y a bien eu formation d'un contrat, quand bien même celui-ci n'est pas écrit.
Citation :
Nous voulons que cette auto ecole perde son agréement et que ma fille recupère ses 530 € car 530 € pour 48 tests celà nous semblent exessif.
La situation est compliquée.
Plusieurs choses sont envisageables:
-Soit l'auto-école est d'accord pour rompre le contrat (car il y en a bien un), et dans ce cas, il est probable que vous ne récupériez pas l'acompte (sauf accord peu probable de l'auto-école).
-Soit l'auto-école n'est pas d'accord pour rompre, ou si vous désirez également récupérer l'acompte, alors vous n'avez pas d'autre choix que d'intenter une action judiciaire (l'avocat n'étant pas obligatoire) devant le tribunal d'instance. Dans cette hypothèse, vous devrez démontrer que l'auto-école a gravement manqué à ses obligations contractuelles. Une telle preuve ne va pas être évidence puisque ce sera votre parole contre celle du professionnel. Dans cette hypothèse, vous pouvez espérer obtenir la nullité du contrat, et donc le versement de l'intégralité de la somme.
A mon humble avis, la première solution doit être préférée. D'une part, parce que cela permet d'être libre et de passer à autre chose et d'autre part, vous évitez les inconvénients du procès. Mais c'est vous qui voyez.
Très cordialement.