Cher monsieur,
Citation :
Selon les clauses du contrat principal, la société (maître d’œuvre) est tenue de recruter un personnel salarié ou alors de déclarer ses sous-traitants. M. r figure dans l’offre de la société (donc dans le contrat principal) comme membre du personnel de cette société et non comme une entreprise indépendante distincte de la société. En ne respectant pas les clauses sus-mentionnées (non recrutement de M. r comme salarié, non déclaration comme sous-traitant) la société cause un préjudice à M. r en le privant notamment des avantages du salariat.
Je ne rejoins pas votre argument.
La violation de la clause du contrat principal crée véritablement un préjudice au maitre d'ouvrage. Elle ne créée nullement préjudice à monsieurr. En effet, la clause figurant dans le contrat principal n'est juridiquement pas une promesse de porte fort, c'est à dire que le maitre d'œuvre ne s'est jamais engagé à recruter monsieur Xavier "en personne". Elle s'est simplement engagée à ne pas sous-traiter l'affaire.
En conséquence, en admettant que le maitre d'œuvre ait bien respecté son contrat, rien ne permet d'assurer que c'est bien monsieur Xavier et non tartempion qui aurait été recruté pour effectuer l'ouvrage commandé.
En conséquence, cette argumentation n'est pas recevable faute de certitude du lien de causalité entre la faute contractuelle commise par le maitre d'œuvre dans sa relation avec le maitre d'ouvrage et le préjudice résultant de la rupture abusive du contrat dont souffre monsieur.
vous pouvez toujours essayer, cela fera un argument de plus à votre corde, mais les probabilités pour ce que cela passe sont très minimes.
Très cordialement.