Bonjour monsieur,
Je me ferai un plaisir de vous aider à faire valoir vos droits dans la mesure où d'une part, j'ai moi même publié des articles sur developpez.com et d'autre part, j'ai moi même déjà été victime de ce genre de contrefaçon même si heureusement, cela s'est beaucoup mieux terminé pour moi.
Pour vous, il est temps de passer aux choses sérieuses.
1) Vous caractérisez le délit de contrefaçon:
Citation :
Article L-122-4 du Code de la propriété intelectuelle.
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant droit ou ayant cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.
Citation :
Article L335-2 du Code de la propriété intelectuelle
Des peines encourues pour le non respect du droit d'auteur :
Toute édition d'écrits de composition musicales, de dessins, de peinture ou toute autre production imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon. toute contrefaçon est un délit La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l étranger est punie de deux ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d'amende seront punis des mêmes peines le débit, l'importation et l'exportation d'ouvrages contrefaits
Vous expliquez que vous êtes bien l'auteur de l'article, preuve à l'appui les documents parus sur developpez.com ainsi que photocopie de vos papiers d'identité.
2)Il est rigolo que Calameo ait cité la loi sur la confiance dans l'économie numérique mais qu'elle n'ait pas fait référence au bon article (Article 6 alinéa
2)
"
Les personnes physiques ou morales qui assurent, même à titre gratuit, pour mise à disposition du public par des services de communication au public en ligne, le stockage de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services
ne peuvent pas voir leur responsabilité civile engagée du fait des activités ou des informations stockées à la demande d'un destinataire de ces services si elles n'avaient pas effectivement connaissance de leur caractère illicite ou de faits et circonstances faisant apparaître ce caractère
ou si, dès le moment où elles en ont eu cette connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces données ou en rendre l'accès impossible."
La loi ne parle pas de Recommandé AR. Elle dispose seulement que vous devez porter le fait litigieux à la connaissance de l'hébergeur. En leur envoyant un mail, mail auquel ils ont d'ailleurs répondu, vous pouvez facilement prouver qu'ils ont bien eu connaissance de l'acte illicite (personnellement, je n'ai jamais eu besoin d'envoyer de recommandé AR).
3) S'ils refusent de vous donner raison, vous leur expliquer que vous n'hésiterez pas à porter plainte contre eux pour complicité de contrefaçon et à mettre en jeu leur responsabilité civile sur le fondement des articles 6 alinéa 2 de la LCEN et 1382 du Code civil.
Bien cordialement,
Je reste à votre entière disposition.