Bonjour Wiki,
Pour alimenter la discussion :
Citation :
Le transfert de plein droit des contrats de travail du cédant, l'ex-employeur, au repreneur, le nouvel employeur, est un principe d'ordre public.
En pratique, vous avez raison de noter que s'il est, à la base, considéré, par exemple dans une reconstitution de carrière, que chaque "ligne" est un
employeur ou que chaque ligne est un
contrat, on peut aboutir à un besoin de gestion différent de ces "cumuls".
Les commentaires autour du 'cumul social' pour les nouveaux bulletins a/c de juillet 2023 disent (gouvernement) :
Citation :
L'affichage de ce montant sur les bulletins de paie dès juillet 2023 va ainsi simplifier les démarches des allocataires qui n'auront plus aucun calcul à effectuer. Il leur suffira de déclarer le cumul des montants net sociaux qui leur auront été transmis.
Si cette base déclarative se fait par "contrat" ou par "employeur", la non reconduction des cumuls peut donc entrainer une déclaration erronée.
Citation :
Ces cumuls permettent aux salariés et à l'employeur d'avoir un récapitulatif de la paye sur une année civile.
Tout ceci manque évidemment de support juridique.
Cependant, il me semble que la réflexion peut permettre de généraliser votre question et peut-être d'y répondre.
Dans le cadre spécifique que vous avez décrit (rachat d'entreprise), même si le contrat est maintenu, il s'agit tout de même d'un nouvel employeur. Or, pour un salarié qui change d'employeur, faut-il s'attendre à ce que ce nouvel employeur prolonge les informations de cumul des bulletins de salaire antérieurs ? La réponse serait plutôt NON. Le salarié est parfaitement informé du changement, et s'il a besoin de cumuls sur une année civile pendant laquelle il a changé d'employeur, il devra tout simplement prendre les cumuls du dernier bulletin avant le changement pour les ajouter à ceux du dernier mois de l'année civile avec le nouvel employeur.
Je reste intéressé par la réponse de l'URSSAF. Merci.