Bonjour GAJ,
Je ne comprends pas bien votre problème.
La SCI est justement connue pour faciliter les aspects succession.
Le paiement des droits se fait après abattement, lequel est de l'ordre se 160K€ pour chaque héritier, le reste étant progressif.
Si vous avez un bien de 500k€ réparti en 50/50 entre deux associés, soit 250K€ chacun, le décès d'un des associés qui aurait deux enfants leur attribuerait 125K€ chacun. Soit moins que le plafond d'abattement. Ils ne paieraient donc rien. Sauf mention contraire des statuts ils deviendraient alors associés à 25% chacun.
Vous avez aussi le don de parts chaque période de 15 ans, avec 100k€ d'abattement pour la transmission, avec le démembrement possible pour se préserver des cas de conflits postérieurs ... (usufruit et nu-propriété), le décès de l'usufruitier reportant tout sur le nu-propriétaire sans taxe ni droit.
En fait, le bien immobilier, sur le long terme, peut passer des parents aux enfants quasiment sans droit pour des valeurs même élevées.
Par exemple 3x160K€x3 d'abattements pour un bien de 1,44M€ sur 45 ans. En supposant que les lois restent fixes.
Le principe reste bien sûr que, dans ce cas, les 'enfants' ne touchent rien. Ils deviennent actionnaires si les statuts le permettent. Dans le cas contraire, le fait d'avoir prévu qu'ils ne pourront pas devenir actionnaires au titre de leur héritage implique que la SCI les dédommage, et là, votre remarque sur le trésorerie de la SCI est applicable.
Le fait d'être associés dans une SCI dite familiale peut aussi leur donner des avantages sur la jouissance du bien, comme l'occuper plus ou moins partiellement sans loyer ...
(à voir de plus près).
Sauf erreur ou omission.