Bonjour monsieur,
Citation :
Le 21/12/2005 Par commandement d'huissier, j'ai résilié le bail commercial de mon locataire avec proposition de renouvellement avec augmentation de loyer à 1.950€ H.T. ancien loyer 846€ H.T
Juridiquement, vous n'avez pas résilié le bail. Vous avez proposé au locataire un renouvellement du bail commercial avec augmentation de loyer.
Citation :
Le 30/06/2008 Mon locataire n'avait pas contesté ce nouveau loyer de 1.950€ HT.
Certes, il ne l'a pas contesté mais il ne l'a pas non plus accepté. En principe, on déduit du silence du loctaire, l'acceptation du nouveau loyer. S'il n'était pas d'accord, il lui appartenait de saisir le commission de coniliation ou de de saisir le tribunal de grande instance dans un délai de deux ans (L145-60 du Code commerce).
Je partage donc totalement l'avis de votre premier avocat.
Citation :
Mon second avocat me dit que j'aurais du contacter le juge avant le 30/06/2008 comme je ne l'ai pas fait le bail est reconduit aux anciennes conditions.
En fait, le bail aurait été reconduit aux même conditions si vous n'aviez pas fait d'offre de renouvellement avec augmentation de loyer ou que le locataire aurait refusé expréssement le nouveau loyer. Or, à aucun moment, le locataire n'a entendu refuser cette augmentation.
Certes, vous n'avez pas demandé l'application du nouveau loyer mais c'était votre droit le plus absolu, on appelle cela l'abandon de créance.
Citation :
sa thèse sur une jurisprudence qu'elle m'a promis de me produire (Pas fait à ce jour).
Je suis également curieux de voir sa nouvelle jurisprudence. En tout état de cause, ce n'est pas une maigre jurisprudence qui va remettre en cause le système en vigueur. Si jurisprudence il y a, cela doit être une jurisprudence de cas d'espèce.
Vous êtes libre de demander rétroactivement les loyers qui n'ont pas été versées dans une limite de 5 années.
Bien cordialement.