Bénévolat et entreprise ne font pas très bon ménage, mais il y a une tolérance pour une aide très ponctuelle et non indispensable à la bonne marche de l'entreprise (l'idée étant que le proche qui apporte son aide ne doit pas remplacer un salarié).
L'entraide familiale fait depuis longtemps l'objet d'une certaine tolérance entre ascendants et descendants ou époux, car peut rentrer dans le cadre du devoir d'assistance entre époux ou de l'exécution de l'obligation alimentaire.
Entre amis, c'est plus délicat, mais pour des interventions très ponctuelles ou en cas de force majeure, la jurisprudence se montre compréhensive, voyez cette page :
https://www.village-justice.com/articles/entrepreneurs-comment-accepter-aide-proche-sans-tomber-dans-salariat,39090.html
Le souci dans votre cas est, je pense, que redresser une entreprise va déborder du cadre de l'aide ponctuelle, d'autant plus qu'elle sera formalisée par un mandat. On perd le caractère de spontanéité qui est souvent requis par l'URSSAF. Il y a donc un risque de requalification en travail dissimulé.
Je vous conseillerais plutôt de vous orienter vers une aide ponctuelle et informelle, par exemple relire les courriers de votre ami
Est-ce que les problèmes de votre ami sont liés à des soucis de santé qui ont altéré ses facultés (dépression, handicap...) ?
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Modératrice