Cher monsieur,
Citation :
Si je vous recontacte ç'est pour me confirmiez les dires de notre avocat, que si le prix déterminé par cet expert ne nous convenait pas il suffirait d'annoncer que nous ne sommes plus acheteurs et que la partie adverse cherche à vendre ou à louer de son coté.
En fait cet expert nesemble pas vouloir appliquer une décote de 10 à 20 % habituellmeent pratiquée lors de vente de parts sociales.
C'est moi le mari qui rentrerait dans cette nouvelle SCI en remplacement de l'ex associée car pour être en SCI il faut au minimum être deux mais avec quelle participation nous ne savons pas encore.
Ca dépendra du prix d'achat.
En réalité ma femme ne pourra emprunter la totalité la Banque refusera probablement pour raison d'endettement trop élevé et de mon coté je veux acheter mais au prix du marché voire avec une décote car cet investissement ne nous rapportera rien ma femme ne voulant plus s'associer.
Quel est le poids de cet engagement à racheter ses parts;
Pourons nous bien dire terminer cette affaire on n'achète plus????
Je me souviens bien de votre histoire mais là pour le coup, je ne partage pas l'avis de votre avocat. A partir du moment où votre femme a émis un engagement ferme quant à l'achat des parts sociales à un prix déterminé par un expert, et que l'article 1843-4 du Code civil dispose expressément que:
Citation :
Dans tous les cas où sont prévus la cession des droits sociaux d'un associé, ou le rachat de ceux-ci par la société, la valeur de ces droits est déterminée, en cas de contestation, par un expert désigné, soit par les parties, soit à défaut d'accord entre elles, par ordonnance du président du tribunal statuant en la forme des référés et sans recours possible.
Votre femme est à mon sens totalement engagé et la partie adverse peut demander des dommages et intérêts à votre femme sur le fondement de l'article 1134 et 1147 du Code civil.
En effet, en principe, un tel engagement d'achat n'est pas valable dès lors que le prix n'est pas suffisamment déterminé conformément à l'article 1589 du Code civil qui dispose que:
Citation :
La promesse de vente vaut vente, lorsqu'il y a consentement réciproque des deux parties sur la chose et sur le prix.
Mais la Cour de cassation (chambre com., 30 novembre 2004 pourvoi n° 03-13.756) a eu l'occasion de juger que le contrat de vente dans lequel les parties remettaient à un arbitre désigné conformément à l'article 1843-4 du Code civil le soin de déterminer le prix de vente était pleinement valable, dès la conclusion du contrat, et avant même que l'expert ne soit intervenu.
En conséquence, je vous avoue être en désaccord avec votre avocat. Il est possible que ce dernier ait bien raison; je ne suis pas infaillible; mais j'aimerai beaucoup qui m'explique le pourquoi de son raisonnement.
Très cordialement.