Cher monsieur,
Citation :
Je pensais que le principe des SARL était que le gérant ne pouvait craindre d'êtes saisi sur ses biens personnels ?
IL existe, comme toujours en matière juridique, un certain nombre d'exception. L'étanchéité de la SARL est loin d'être totale mais il est vrai qu'en principe, les dettes fiscales ne peuvent être étendus au dirigeant.
Citation :
J'ai pu lire que la responsabilité du gérant pouvait être mise en cause dans des cas de mauvaise gérance...
Or cette décision a été prise au tout début de la mise en liquidation de ma société avant même que la gestion de la société ne soit étudiée.
Pas uniquement la mauvaise gérance mais aussi les fraudes et autres pratiques. Pour cette raison, j'aurai besoin d'en savoir plus sur la dette: A quoi est liée cette somme de 21 000 euros? Quelle en est la cause? Le tribunal a t-il autorisé le trésor public à récupérer cette créance?
Citation :
Article L267 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Loi n°2005-842 du 26 juillet 2005 - art. 15 JORF 27 juillet 2005
Lorsqu'un dirigeant d'une société, d'une personne morale ou de tout autre groupement, est responsable des manoeuvres frauduleuses ou de l'inobservation grave et répétée des obligations fiscales qui ont rendu impossible le recouvrement des impositions et des pénalités dues par la société, la personne morale ou le groupement, ce dirigeant peut, s'il n'est pas déjà tenu au paiement des dettes sociales en application d'une autre disposition, être déclaré solidairement responsable du paiement de ces impositions et pénalités par le président du tribunal de grande instance. A cette fin, le comptable de la direction générale de la comptabilité publique ou le comptable de la direction générale des impôts assigne le dirigeant devant le président du tribunal de grande instance du lieu du siège social. Cette disposition est applicable à toute personne exerçant en droit ou en fait, directement ou indirectement, la direction effective de la société, de la personne morale ou du groupement.
Les voies de recours qui peuvent être exercées contre la décision du président du tribunal de grande instance ne font pas obstacle à ce que le comptable prenne à leur encontre des mesures conservatoires en vue de préserver le recouvrement de la créance du Trésor.
Très cordialement.