Bonjour Noyic,
Citation :
Si je comprends vous voulez dire que C n'a pas le droit de contester le partage ?
Oui, d'après ce que vous avez précisé, "C" est débitrice de la succession. Et si c'est bien cela, la jurisprudence que j'ai citée est bien valide.
Il faut absolument que vous la communiquiez à votre avocat. Les avocats ont, bien sûr, des moyens pour explorer la jurisprudence, mais cela peut prendre du temps. Donc lui mâcher le travail n'est pas inutile.
Citation :
Il y a une audience aujourd'hui qui d'après mon avocat sert simplement à savoir si la partie adverse a constitué avocat.
Oui, c'est la règle. Le juge va ensuite fixer une première audience de prise en compte des arguments mutuels. Hélas, sans doute quelques mois plus tard ... C'est comme ça.
Si vous voulez, la justice est égalitaire le plus grand des salauds à les mêmes droits que la plus sainte des femmes.
Le juge reçoit les arguments de chacun, lesquels ont été préalablement communiqués à la partie adverse, cette dernière ayant répondu.
C contre A+B
C vous communique ses arguments via son avocat et le votre,
votre avocat prépare sa réponse et la communique à l'avocat de "C".
Le juge a reçu les deux jeux de documents. Il les analyse.
Il pose des questions pour faire préciser les arguments. S'il n'a pas de réponse immédiate, il convoque une nouvelle audience pour laquelle les mêmes opérations se répètent (en principe, il n'est pas possible d'ajouter des éléments totalement nouveaux).
Et le processus peut se répéter ainsi un certain nombre de fois.
Mais le juge peut, dès, disons la 2e audience, décider que le dossier est clair. Il met alors l'affaire en délibéré (il va en débattre avec ses assesseurs) et convoque les parties à une audience où il prononcera le jugement.
Le juge peut qualifier ce jugement de définitif.
Sinon, faire appel reste encore possible.
Dans votre cas, c'est vous qui avez assigné. Donc, première audience de mise en forme, "C" va présenter son avocat. Les échanges se feront ensuite par avocats interposés.
Avant l'audience suivante, les motifs de votre assignation auront été présentés à C+avocat, et ils y répondront.
Il serait bien que la jurisprudence (vérifiée) que j'ai citée soit dans votre dossier.
Et à cette audience, espérée la dernière, le juge pourrait décider que le partage est définitif, lui donner force exécutoire (par exemple pour forcer "C" à rembourser sa dette) et vous permettre ENFIN de récupérer vos parts.
Une procédure de 10 ans ! (y'a eu pire)
En espérant vous avoir aidé un peu.