Posté le Le 30/12/2011 à 03:26
Entre mon mari et moi il n'y a plus rien qui se passe depuis deja 15 mois, il n'a plus aucun geste tendre vis a vis de moi, tout ce qui l'interesse et qui a de l'importance c'est notre fils de 21 mois. Depuis ce temps, à plusieures reprises, au bout de quelques mois qu'il ne me touchait plus et qu'il ne repondait plus à mon besoin de tendresse j'ai fini par lui faire une scene, à lui reprocher cette distance, avec parfois des mots durs (salaud etc) et même par lui donner une giffle pour lui faire sentir ma soufrance. Cette distance à lui je pense etre liée à une dispute entre moi et sa mère tout juste avant (en juillet 2007), suite à laquelle j'avais laissée partir sa mère chez elle et que lui il a trés mal pris. Ma question est : est ce que la giffle que je lui ai donnée peut etre une raison de divorce pour faute ? et dans ce cas je risquerais de ne pas avoir la garde de notre fils, dont je m'occupe actuellement seule en semaine ? (nous travaillons à 240 km de distance et nous voyons seulement les week end et en vacc7ances)
Posté le Le 30/12/2011 à 03:26
Bonjour.
Il appartient à un juge d'apprécier si cette gifle constitue ou non une faute au sens de l'article 242 du Code civil.
Ceci étant, je ne pense pas que ce comportement soit de nature à justifier un tel divorce. En effet, le divorce pour faute ne peut être prononcé qu'en cas de "violation grave ou renouvellée des devoirs et obligations du mariage rendant intolérable le maintient de la vie commune".
Le simple fait que vous ayez continué à vivre ensemble après cette gifle témoigne de ce que cela ne constituait pas une faute suffisemment grave.
De toute manière, le divorce n'a aucune incidence sur le droit de garde. Une bonne mère n'est pas nécessairement une bonne épouse, la justice en est consciente et heureusement d'ailleurs.
Sans vouloir prédire la décision du juge, il y a quand même de trés fortes chances que la garde vous soit attribuée.
Cordialement.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me les poser.
Posté le Le 30/12/2011 à 03:26
Que nous continuons de vivre ensemble c'est une façon de parler, car, comme je vous l'ai dis, depuis plus de 15 mois il n'y a plus aucun geste tendre de sa part vis à vis de moi, aucune relation sexuelle, seulement un climat de méfiance et de suspicion continue et de plus en plus tenace (quand j'ai essayée de lui parler des projets d'avenir, pour un achat immobilier, il m'a accusé que je voulais l'argent de ses parents, ou bien le sien, alors que moi je lui parler de l'argent que chacun de nous avait avant mariage, de celui que j'ai mis de coté depuis le mariage de mes salaires et d'un éventuel prêt). Quand j'essaie d'avaoir des gestes tendres vis-à- vis de lui (lui caliner la joue, lui faire la bise sur front, me coler contre lui, car nous nous embrassons plus depuis 15 moi), récemment il m'a dit de "ne plus le toucher car tout ça c'est faux" et que "je jouais malin depuis longtemps" (ce qui n'est d'ailleurs pas vrai). La giffle que je lui ai donnée et qu'il prentend ne pas pouvoir pardoner, n'a laissée la moindre trace, même pas une rougeur passagère, c'était plutôt simbolique, pour le sortir de son muttisme, de sa surdité et de son éloignement (il ignore mon existence en tant que femme et épouse, je sens que je n'existe plus pour lui et que les seules personnes qui comptent dans sa vie sont ses parents qui ne sont d'ailleurs pas en difficulté, sa soeur et notre enfant, point)