Bonjour,
Pas de différence entre l'université et les autres établissements scolaires en ce qui concerne l'inscription des mineurs.
Dans le cas des études de votre fils, le problème est que le père ne semble pas rester silencieux cette fois-ci, mais s'y opposer frontalement. D'ailleurs vous vous inquiétez de sa possibilité de bloquer les études de votre fils.
Si vous estimiez le silence du père préjudiciable à votre fils, il aurait fallu saisir le JAF pour pouvoir passer outre l'avis de Monsieur. Le JAF peut instaurer des mesures fasse à un parent "taisant".
Dans votre cas, le principal problème est d'avoir unilatéralement choisi un établissement incompatible avec le DVH du père. Autrement dit, son opposition est justifiée. C'est une chose de trancher seule quand le père, informé, se tait, c'en est une autre de le priver délibérément de son DVH.
L'avis de l'enfant a un poids croissant quand il vieillit dans la décision du JAF, mais de jurisprudence constante la Cour de cassation interdit que les DVH soient fixés en fonction de la seule volonté de l'enfant, peu importe son âge :
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000031229171/
De plus, quel que soit son âge, la volonté de l'enfant mineur n'est pas un prétexte pour ne pas respecter le jugement.
Si vos fils se battent avec leur père,
il est indispensable de voir rapidement un avocat puis de déposer plainte :
1. parce qu'ils ne peuvent pas continuer ainsi ;
2. parce qu'en tant que mère, vous n'avez pas le droit de laisser vos enfants être victimes de violences familiales.
En attendant, faites le 119.
Le problème prend une autre dimension, là on n'est plus sur un problème d'autorité parentale, les violences que vous évoquez pourraient justifier un placement si un parent cogne et que l'autre laisse faire.
Vous n'allez pas couper à une nouvelle action judiciaire.
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Modératrice