C'était le risque : bien evidemment que dire et faire certaines choses au sujet de cet enfant qui est son frère a un impact non négligeable sur la petite fille !
Je vous ai averti et vous ai parlé de la SEULE chose qui pourrait faire en sorte d'être tranquille : un suivi psy pour votre petite fille ( y a eu 20 mois pour y penser quand même) !
Car non ce n'est pas normal dans la bouche d'une enfant de 11 ans de parler du handicap de son frère comme celà et cela aura un impact pour elle toute sa vie .
Après il est toujours déconseillé d'agir frontalement avec les services sociaux .
Bien évidemment qu'ils peuvent agir même si l'enfant est en Suisse !
Je rappelle que les droits des parents n'existent que par rapport à l’intérêt des enfants : on peut les réduire, on peut les enlever .
Donc non se cacher derrière les droits des parents, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire pour ne pas se les voir enlever ...
Donc au lieu de continuer à tourner en boucle et en se tirant une balle dans le pied, votre fille contacte son avocat pour qu'il essaie d'arrondir les angles en se cachant derrière la santé mentale de votre fille ( = qui a dit et penser des choses sans réfléchir aux conséquences) en argumentant une prise de conscience de nécessité de soin et de faire en sorte de protéger sa fille, justement , de cette ambiance .
Citation :
En tout cas ma petite fille n'a répondu que par monosyllabes car elle n'avait aucune sympathie pour cette femme et qu'elle faisait en sorte de ne pas être présente sauf quand nécessaire avec cette femme.
Citation :
Donc ma fille l'a rappelée pour lui dire que ma petite fille était en Suisse et qu'elle y continuait sa scolarit
Enfin si c'est encore possible de rattraper le coup ...
C'est typiquement l'attitude d'un parent qu'on aura du mal à excuser .
Citation :
Ma petite fille n'a jamais rien dit sur l'enfant sauf qu'elle ne le considérait pas comme un être humain.
Dans la bouche d'une enfant de 11 ans , c'est LARGEMENT suffisant .
Peut être que si les adultes avaient pensé à l'impact de ce qu'ils disent ou font cela ne serait pas arrivé .
Donc cet enfant est un être humain , c'est le fils de votre fille, cest le frère de votre petite fille, ; va falloir arreter de dire que c'est la faute du père,et surtout que ce n'est pas un enfant ou un être humain car
- on peut se protéger d'une grossesse
- une grossesse dure 9 mois .
- l'enfant issu de la grossesse n'a jamais demandé à naître et à être handicapé
- votre fille n'a jamais pris la décision pendant la grossesse de mettre fin à sa grossesse, et n'a pas eu à prendre la décision de tuer ou de laisser vivre cette enfant .
Je pense que le père aurait bien voulu ne pas à avoir à prendre la décision seul ... et que si votre fille n'a pas été en état de
s'opposer à la réanimation, personne n'aurait pris à sa place la décision de ne pas le réanimer ( appelons un chat un chat ...)bien évidemment !
- Et cela fait 20 mois qu']elle aurait pu prendre la décision de faire placer l'enfant légalement : il suffisait de faire les démarches (handicapé ou pas, ce sont les mêmes démarches, même si on va lui dire la réalité des faits : il n'aura pas le bon suivi !)
Donc oui c'est son enfant et comme pour tous ses enfants elle participera à son éducation et à son entretien financièrement aussi à hauteur de ses revenus : le père aussi .
Je veux bien vous aider mais il va falloir apprendre à prendre conscience que ce que vous dites , et surement ce que votre fille pense et /ou dit n'est pas entendable par des personnes qui travaillent à la protection de l'enfance : de tous les enfants , même ceux dont on ne veut pas s'occuper parce qu'ils ont un handicap .
Et qu'un tel comportement et de vision d'enfant " jetable" n'est pas sans impact sur l'ensemble des enfants du foyer : et si un jour votre petite fille a un accident ? Une maladie ? Vous imaginez l'impact que cela peut avoir sur elle de savoir que sa mère a eu de telles paroles et a abandonné son enfant ?
Ce pourquoi il faut vraiment que votre fille ne s'amuse pas à répliquer aux services sociaux , à continuer à agir comme celà et surtout qu'elle se trouve une excuse pour avoir dit et fait ce genre de chose sans penser aux conséquences .
Une ulcération de l'estomac, bien évidemment ne sera pas une excuse : une dépression post parfum ( voir réactionnelle) AVEC hospitalisation en clinique ( et pas deux jours ) me parait plus en rapport avec la problématique .
Donc qu'elle voit avec son avocat .
Et enfin votre petite fille a un père : il peut aussi aider à ce que votre petite fille ne soit pas placée en décidant de la prendre à sa charge pendant un temps ( et comme on ne lui reproche rien...)
Comprenez que l'affaire est délicate, et que s'opposer aux mesures pour protéger les enfants, en ayant un comportement hautain envers ceux qui œuvrent en ce sens, est une fausse bonne idée .
Un peu d’humilité voire de culpabilité me semble plus approprié ...