De toute façon la taxe foncière n'apporte aucune plus-value à un bien. Si on considère que récompense il doit y avoir, elle sera au maximum équivalente aux sommes dépensées:
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006440132
Normalement on retient la plus faible des deux sommes (ici le "profit subsistant" apporté par la dépense qui est égal à zéro), mais je pense qu'une taxe doit être rangée dans la catégorie des "dépenses nécessaires" (puisque les payer est obligatoire).
Par conséquent la récompense doit être équivalente :
la récompense est, en général, égale à la plus faible des deux sommes que représentent la dépense faite et le profit subsistant.
Elle ne peut, toutefois, être moindre que la dépense faite quand celle-ci était nécessaire.
Ce serait intéressant de savoir sur quels arguments le CRIDON s'est fondé. Je n'ai pas trouvé de jurisprudence de la Cour de cassation sur ce point.
Ce raisonnement semble assez "dur" pour le propriétaire de biens propres : la communauté va encaisser les recettes (loyers) ou permettre aux deux époux de jouir du bien, tout en mettant les dépenses à la charge du seul époux les dépenses liées au bien.
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Modératrice