Cher monsieur,
Citation :
Nous sommes mariés depuis 1 an, sans enfants, sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (pas de contrat de mariage). Nous avons acquis 2 biens immobiliers : l'un constituant notre résidence principale, l'autre étant un bien loi Scellier non encore livré.
Nous allons mettre en vente le bien constituant notre résidence principale. En revanche nous souhaitons conserver le bien loi Scellier afin de pouvoir bénéficier chacun à part égales de l'avantage fiscal en résultant, une fois le bien livré. Pour cela nous comprenons qu'il est nécessaire de signer une convention d'indivision notariée, qui devra être renouvelée tous les 5 ans. Or je comprends que conserver un bien immobilier en indivision lors d'un divorce doit être exceptionnel et doit être justifié par des motifs sérieux.
A vrai dire, nul besoin d'un motif sérieux. Le code civil prévoit seulement que le juge doit statuer sur les demandes de maintien en indivision
à défaut d'un règlement conventionnel. Si vous êtes tous les deux d'accord pour rester en indivision, le juge n'a en fait pas son mot à dire. IL ne peut guère vous forcer à vendre un bien que vous souhaitez garder en indivision.
Citation :
Article 267 du Code civil
A défaut d'un règlement conventionnel par les époux, le juge, en prononçant le divorce, ordonne la liquidation et le partage de leurs intérêts patrimoniaux.
Il statue sur les demandes de maintien dans l'indivision ou d'attribution préférentielle.
Il peut aussi accorder à l'un des époux ou aux deux une avance sur sa part de communauté ou de biens indivis.
Si le projet de liquidation du régime matrimonial établi par le notaire désigné sur le fondement du 10° de l'article 255 contient des informations suffisantes, le juge, à la demande de l'un ou l'autre des époux, statue sur les désaccords persistant entre eux.
Très cordialement.