Cher monsieur
Citation :
Tabler sur le soutien financier institutionnel et inconditionnel des enfants - et de la Société quand il n'y en a pas - ne me semble pas une solution d'avenir, et surtout un handicap terrible pour les générations à venir. La faillite de la gestion des retraites n'aura pas suffit, on répète la même erreur. Les chaines de St Antoine sont un leurre. Et pour vous citer, je ne souhaite pas " prendre l'argent ", ni de mes enfants, ni de leurs conjoints, ni de la Société.
Très cordialement
Il va de soit que ma parole n'était qu'un petit "mot d'auteur" si je puis dire.
Pour le reste je suis totalement d'accord avec vous. D'une manière générale, je déteste les droits qui ne connaissent aucune exception comme l'obligation alimentaire, de sorte que dans un certains nombres de cas, comme le votre, on en arrive à des situations injustes.
Cela vaut pour l'obligation alimentaire envers les "papys" mais aussi envers les enfants. Deux cas récents me viennent à l'esprit:
-Un jeune qui souhaitait prendre son indépendance mais sans argent, cela va de soit. Ses parents ont été condamnés logiquement à lui verser une pension alimentaire alors que les parents se proposaient de l'héberger.
-Une autre enfant, pire encore, qui accumulait les redoublements et qui s'est trouvé la vocation de devenir graphiste, en faisant une école privé à 8000 euros par ans mais qui là encore ne gagnait pas d'argent. Ses parents ont été condamnés à verser une pension.
Alors vous avez raison quand vous dites qu'il faudrait revenir au devoir de cohabitation mais plus généralement, je dirai qu'au lieu de faire des lois "générales" qui ne correspondent qu'à une majorité statistique de situations, on devrait plutôt se remettre à rechercher une solution juste telle le "dikaion" d'Aristote ou de Saint-thomas. C'était d'ailleurs l'objet de ma thèse de Doctorat...
Très cordialement.