Cher monsieur,
A titre préliminaire, A AUCUN MOMENT, vous ne m'avez signalé l'existence d'un bien immobilier.
Citation :
Il n'y a pas partage mais cession forcée d'un bien acquis en communauté ordonnée par le tribunal au fait que le conjoint refusait le versement d'un montant compensatoire. Par ce fait la cession forcée ne rentre plus dans le cadre de l'article 746 du CGI ;la taxation à 1.1% ne devrait pas etre appliquée. L'intervention du notaire deviendrait alors facultative puisque le partage agrée par le Tribunal ne concernerait plus les biens et immeubles
Le droit de partage s'applique également à la cession forcée du logement familial:
Citation :
Le droit de partage s'applique que le versement de la prestation résulte d'une convention homologuée par le juge ou d'une décision du juge prise conformément à l'article 274 du Code civil.Sont également présentés à la formalité de l'enregistrement les autres jugements qui prévoient le versement d'une prestation compensatoire (peu important que le versement résulte d'une décision prise sur le fondement de l'article 274 du Code civil ou de l'homologation d'une convention relative au versement de la prestation compensatoire), au moyen :
a. de biens immeubles ou de droits réels immobiliers, que le jugement ou la convention qu'il homologue précise ou non leur origine ;
b. de deniers dont l'origine commune ou indivise entre époux séparés de biens pendant le mariage est précisée dans le jugement ou la convention qu'il homologue ;
c. d'autres biens ou droits mobiliers que des deniers, lorsque le jugement ou la convention qu'il homologue ne précise pas qu'ils ont un caractère propre et non indivis.
Inst. fisc. 20 décembre 2005, 7 A-3-05 n° 39.
Dans ce cas, on distingue deux opérations:
-D'une part, le secrétaire greffier est tenu de déposer, auprès de la recette des impôts compétente ( ENR-I-3620), la minute de la décision, avant l'expiration du délai imparti pour la formalité, c'est-à-dire avant l'expiration du délai d'un mois qui suit sa date.
Les impôts vont alors réclamer le droit d'enregistrement sur ce bien immobilier.
-Ensuite, le notaire va établir un "deuxième" acte de partage dans lequel figurera l'immeuble, mais bien évidememnt, à propos duquel, vous ne devrez pas acquitter une nouvelle fois l'impôt.
Citation :
La publication aux hypothéques est indispensable puisque la propriété (construction neuve)passe du statut de bien communautaire au statut de bien indivisible.Sans cette publication ,il est impossible de vendre ou simplement de rembourser les emprunts par anticipation(j'ai déjà eu une fin de non recevoir du CRCA à cet effet.
Je suis d'accord à ceci près que la publicité au conservatoire des hypothèques ne sera possible qu'une fois que le droit partage aura été acquitté auprès de votre centre des impôts. Avant ce paiement, le conservatoire des hypothèques refusera d'effectuer la formalité de publicité foncière.
Citation :
l'Avocate de ma fille prétend, ce que je doute, qu'elle peut le faire moyennant émoluments de 1200€ HT.Comme vous le mentionnez vous meme concernant le service des enregistrements, si c'est possible pour l'Avocate, ce devrait etre possible pour un particulier.Comment dois-je interpréter cette proposition ?
Effectivement, la somme est très importante pour un travail qui ne demander rien à l'avocat. En effet, un avocat n'a même pas compétence pour établir une telle publicité. Un huissier de justice a compétence pour faire signifier copie du jugement, mentionnant paiement des droits d'enregistrement à un moindre coùt.
Très cordialement.