Aussi y a t il des juges qui passent outre en considérant par ex la loi du lieu de résidence ?
La loi du pays de résidence, c'est en l'occurrence l'article du Code civil que je vous ai cité. La loi française dit qu'on doit se référer à la loi personnelle de l'adoptant, s'il adopte seul.
Si ce citoyen algérien n'est pas un homme marié à un homme, et si l'enfant n'a pas de filiation paternelle à l'état-civil, il peut le reconnaître. Il deviendra ainsi le père. D'un commun accord avec l'autre parent, il pourra alors demander l'obtention de l'autorité parentale.
Sinon, l'époux peut faire une délégation d'autorité parentale si les circonstances l'exigent :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F3134
L'intérêt de l'enfant prime. Les souhaits de l'époux algérien sont secondaires. Ne pas avoir l'autorité parentale ne l'empêche pas de prendre soin de cet enfant. Si l'enfant a un parent en mesure d'exercer l'autorité parentale, il n'a pas besoin d'en avoir un second.
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Modératrice