Cher monsieur,
Citation :
la Loi est alors mal faite car il me semble que lorsque l'on s'engage à poursuivre une grossesse contre la volonté de l'autre il faut prendre ses responsabilités. c'est un peu facile et je trouve que c'est également un moyen pour une femme d'obtenir des revenus supplémentaires ou de se sortir d'un mauvais pas. Dans le cas qui me concerne il est fort à parier que si je n'avais pas été médecin je n'auaris plus jamais entendu parler de cette histoire. je ne comprend pas pourquoi les juges cautionnent ce type de comportement en donnant systématiqyement raison à la mère.
Je suis tout à fait d'accord avec vous. C'était même l'une de mes grandes hantises. Bref, les juges cautionnent ce type de chose parce qu'ils n'ont tout simplement pas le choix. Ils ne peuvent pas aller dans une position contraire au Code civil.
Citation :
'arrêt d'appel ne précise pas que le montant de la pension soit rétroactif à la date du premier jugement, mais la partie adverse me réclame par l'intermédiaire de son avoué un montant de 500 euros X12 (sans compter les frais d'avocat de la partie advers, et 800 euros au titre du préjudice moral supporté par elle?) est-ce normal?
Oui, c'est toujours rétroactif puisque ce sont des jugements déclaratifs. Pour ce qui est des frais d'avocat, vous pourrez sans doute lire dans la décision de justice que vous êtes condamné "aux dépends" sur le fondement des articles 695 et 700 du Code de procédure civil. Pour le préjudice moral, là encore cela doit figurer dans la décision.
Citation :
Comment faire si je ne peux pas payer de telles sommes actuellement. Depuis 10 ans j'ai refais ma vie et j'ai d'autres engagements. Je ne dispose donc pas tels moyens pour répondre aux exigences formulées par cette personne. Comment puis-je protéger ma famille?
Malheureusement, ils n'existent pas de solution miracle.. Si madame diligente une procédure de saisie à votre encontre, vous pourrez toujours essayer de la contester devant le juge de l'exécution et de demander une suspension de toutes mesures de saisies pendant deux ans maximums sur le fondement de l'article 1224-1 du Code civil.
Très cordialement.