Bonjour
Je rajouterai qu'il est toujours curieux de penser que déclarer partir au commissariat, puisse avoir un impact positif pour la suite .
Je ne comprends pas les " conseils" de votre avocate : il y a pourtant de multiples jurisprudences en ce sens.
Citation :
Article 373-2
Modifié par LOI n°2024-233 du 18 mars 2024 - art. 6
La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l'exercice de l'autorité parentale.
Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l'enfant et respecter les liens de celui-ci avec l'autre parent.
A cette fin, à titre exceptionnel, à la demande de la personne directement intéressée ou du juge aux affaires familiales, le procureur de la République peut requérir le concours de la force publique pour faire exécuter une décision du juge aux affaires familiales, une convention de divorce par consentement mutuel prenant la forme d'un acte sous signature privée contresigné par avocats déposé au rang des minutes d'un notaire ou une convention homologuée fixant les modalités d'exercice de l'autorité parentale.
Tout changement de résidence de l'un des parents, dès lors qu'il modifie les modalités d'exercice de l'autorité parentale, doit faire l'objet d'une information préalable et en temps utile de l'autre parent. En cas de désaccord, le parent le plus diligent saisit le juge aux affaires familiales qui statue selon ce qu'exige l'intérêt de l'enfant. Le juge répartit les frais de déplacement et ajuste en conséquence le montant de la contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant. Le présent alinéa ne s'applique pas au parent bénéficiaire d'une autorisation de dissimuler son domicile ou sa résidence prévue au 6° bis de l'article 515-11 si l'ordonnance de protection a été requise à l'encontre de l'autre parent.
Sinon votre mère est de bon conseil en ce qui concerne un logement près du père, éloigner l'enfant de sa famille pour vous rapprocher de la votre n'est jamais un argument .
Personnellement je vous conseille de réfléchir à cette option, seule assurance qu'il n'ait pas la résidence habituelle de l'enfant .
Si non, dans le contexte de votre " fuite", sans logement, sans travail, les statistiques sont assez mauvaises, on ne va pas se mentir .
Pensez aussi que mettre 500km de distance , sans penser un instant que ce soit vous qui allez faire les trajets dans tous les cas, et que s'il a la résidence habituelle cela limitera vos droits au fait d'avoir l'enfant pendant les vacances n'est pas très bon signe niveau réflexion et pourrait donner du poids aux arguments d'instabilité que le père vous octroie .
Le fait que le JAF ait vu ce départ comme une urgence à traiter, non plus : la date et l'heure du sms, le contenu , prouve qu'à aucun moment vous n'avez pas parlé de ce départ au préalable, le mettant devant le fait accompli .
Et c'est une atteinte caractérisée à ses droits .