Merci pour vos réponses
Citation :
Enfin, le jaf, par mesure de précaution, peut effectivement mettre en place des droits de visites pour vous et faire en sorte que l'enfant ait la résidence habituelle chez le père en attendant que la justice tranche niveau plainte .
Notre avocat nous a dit qu'en gros sa demande n'aboutira pas au vu des éléments actuels : il refuse que je vois notre enfant et applique lui même sa propre justice, la plainte est en cours et semble ne rien avoir de grave dans son contenu. En conséquence il est très peu probable qu'il y ait "gain de cause" du père même en assignation temporaire.
Citation :
Notez que vos témoins ne peuvent réfuter l'existence d'éventuelles violences que si le dépôt de plainte concerne des faits auxquels ils sont censés avoir assisté. Sinon ils ne peuvent pas attester que votre mari n'a jamais frappé votre enfant, simplement qu'ils n'ont jamais assisté à de tels gestes.
Les témoignages sont en effet donnés par des personnes présentes à la date et à l'endroit mentionné par les faits de violence mentionnés dans la plainte (chez moi lors d'un évènement).
Citation :
La question à se poser est : quels éléments avance le père pour étayer sa plainte ? Si ça fait deux mois qu'elle a été déposée vous avez dû avoir des nouvelles.
A date, nous avons quelques éléments mais rien de factuel vu que mon conjoint n'a pas encore été auditionné et que la gendarmerie ne peut pas nous communiquer d'information à ce sujet :
- une date dans une plage de 2 ans (car non connue de mon ex mais nous pouvons dater précisément les faits rapportés de part ce que l'enfant a dit à propos du contexte)
- il n'existe aucun autre fait de violence rapporté avant ni après les faits mentionnés dans la plainte, c'est la seule fois ou ce serait arrivé
Et seule cette plainte déposée mentionnée dans la convocation tribunal. Rien d'autre n'est mentionné et c'est ce qui motive la saisie JAF et la demande de mon ex d'après la convocation que j'ai reçu.
Si j'ai bien compris il y a deux choses séparées :
- la partie JAF qui concerne uniquement la garde et donc les non présentation d'enfants, violences etc. ne seront pas "jugées" ici. Ici, on s'attaque uniquement à la révision du jugement éventuellement
- la partie pénale qui concerne toutes les plaintes (violences, non présentation...)
Mon compagnon n'a pas encore d'avocat : il sera auditionné bientôt pour cette histoire mais à date rien.
Du coup, il n'est pas possible d'instruire par nous-même au pénal, c'est le procureur qui décidera ? Et si un classement sans suite est prononcé sur les non présentations d'enfant, ai-je d'autres recours à ce niveau ?
Je suis certaine que si ces délits de mon ex restes impunies elles se reproduiront.