Bonjour Oscar,
Vous avez pris la bonne décision.
Visiblement, ni les intervenants de la PMI ni l'école initiale ne s'était vraiment intéressés à ce problème de harcèlement. Quand aller à une école devient une contrainte insupportable pour un enfant, avec toute sa concentration portée sur un autre sujet qu'apprendre et que les actions n'ont rien donné, c'est aux parents d'agir. Vous l'avez fait, et les considérations théoriques sur la grande valeur morale de la PMI n'ont que faire ici.
Bien sûr, il faut prendre en considération la possible fragilité psychologique de votre enfant suite à ce qu'il a subi. Cela pourrait ressortir un jour.
Par ailleurs, comme toute institution fonctionnarisée, la PMI est représentée par des êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts. La PMI donne des conseils. Ils n'ont pas à être intrusifs. Vous pouvez leur dire "merci, c'est tout".
Un petit rappel de texte administratif :
Citation :
Néanmoins, si l’intéressé ne souhaite pas une intervention à son adresse, les équipes médicales des PMI ne peuvent pas les forcer ni obtenir un mandat et se doivent de respecter leur choix.
La DREES conduit chaque année une vaste enquête sur les PMI.
Donc, en cas d'exagération, faites un signalement à la DREES. Les grands principes de la PMI ne sont pas critiquables, mais l'action individuelle d'un de leurs représentants peut tout à fait l'être.
NB. Suite à une erreur de frappe, sans doute, vous auriez déclaré avoir 62 enfants dans votre premier message. Ce serait plus qu'un sacerdoce !