Bonjour,
Le père ne payer que ce qui est écrit sur le jugement ou les dépenses qu'il engage de son propre chef. Il doit payer sa part des dépenses exceptionnelles ou non qui sont définies par le jugement.
Attention : les frais de l'école privée ne sont pas "exceptionnels", contrairement par exemple aux voyages scolaires. "Exceptionnel" exclut tout ce qui est récurrent. De même "scolaire", si ce n'est pas défini autrement dans le jugement exclut les dépenses telles que le péri-scolaire, la cantine, le transport pour aller à l'école, le logement pour les étudiants...
Si vous voulez un avis plus précis, vous nous recopier le passage du jugement.
Vous pouvez demander une revalorisation de la pension au JAF, mais lui pourra présenter ses propres demandes. La pension pourra être revue à la hausse ou à la baisse en fonction de l'évolution de vos revenus et charges respectives et des besoins des enfants.
A titre de moyen de pression, si le jugement prévoit une révision de la pension, commencez par réclamer la réindexation et l'indu sur cinq ans. Cela permettra aussi de justifier votre demande de hausse : se présenter devant le juge pour réclamer plus d'argent sans chercher à recouvrer celui qu'on vous doit déjà n'est pas très cohérent
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2010
Il faut aussi se préparer à justifier certains choix. 240 euros n'est pas une pension énorme, cela semble indiquer que le père n'a pas des moyens énormes. Il vous appartient de faire des choix en liens avec ses moyens et les vôtres. Par exemple le choix de la scolarité dans le privé ou de certaines activités extra-scolaires peut être remis en cause si elles pèsent lourd dans le budget. Le permis de conduire est souvent indispensable à la campagne, en région parisienne c'est une dépense dont la pertinence peut se discuter.
Il faut donc organiser vos futures demandes en triant l'indispensable (santé, transport...), le "nécessaire" (les activités extra-scolaires ou voyages peu onéreux qui participent à l'épanouissement de l'enfant) et le superflus.
A noter que l'obligation alimentaire pour les majeurs est moins évidente. Il est normal que le père participe aux loisirs de votre fils mineur. En revanche, pour votre fils majeur il n'est tenu d'apporter son aide que pour l'indispensable : logement, santé, nourriture, formation (frais scolaires, activités scolaires obligatoires, éventuellement le permis). Les parents ne sont pas tenus de financer les loisirs de leurs enfants majeurs.
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Modératrice