Cher monsieur,
C'est la loi "Informatique et Libertés" du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, qui pose le principe du respect du droit des personnes, a défini les principes à respecter lors de la collecte, du traitement et de la conservation des données à caractère personnel pour un usage déterminé et légitime.
Ainsi, les données enregistrées par le service de l'Etat Civil à l'occasion de l'établissement ou de l'actualisation d'un acte ne peuvent être utilisées que pour la mission dont sont investis les maires en leur qualité d'O.E.C et ne doivent être communiquées qu'aux destinataires habilités à en connaître.
Ces règles s'appliquent également lors de la collecte de toutes autres données : liste électorale, urbanisme, logement, aide sociale ...
Aussi, pour ce qui concerne les données recueillies dans le domaine de l'état civil, ces informations ne peuvent être diffusées dans la presse ou tout autre support (bulletin municipal ...) que si les personnes concernées ont, au moment de l'établissement de l'acte, donné leur accord à cette publication.
En cas violation de cette disposition, vous pouvez demander des dommages et intérêts sur le fondement de l'article 9 du Code civil qui dispose que:
Citation :
Chacun a droit au respect de sa vie privée.
Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en référé.
Très cordialement.