Garde alternee et pratique sportive compétition haut niveau
> Famille
Posté le Le 01/09/2024 à 20:05
Il ne faudrait pas monter en épingle cette difficulté.
Pendant sa période de garde, le père décide des activités de l'enfant, là il accepte qu'il se rende à cette compétition mais en impose les modalités. C'est un moindre mal, non ?
Sauf si votre fils est un athlète olympique, le juge ne donnera pas préférence à la compétition par rapport aux liens avec son père (ni avec sa mère d'ailleurs).
Par contre si vous n'arrivez plus à gérer de manière apaisée et constructive cette garde partagée, le juge peut donner la résidence principale au père ou à la mère, selon les demandes exprimées et justifications.
Dans ce cas, votre fils risque fort de devoir renoncer aux compétitions une semaine sur deux.
Faites le point avec votre avocat.
 
Posté le Le 01/09/2024 à 20:17
Malheureusement, cela fait plus de 2 ans que la garde alternée ne se passent plus bien puisque La communication n'est plus possible.
J'ai fait des requêtes au pres du JAF, nous seront fixés vers Mars en espérant que l'intérêt des enfants primera sur celui des adultes.
La situation devient de plus en plus compliquée et pénible pour les enfants et moi-même (pour lui je n'en sais rien). Il compliqué réellement les choses.
Posté le Le 01/09/2024 à 20:33
J'ai du mal à concevoir qu'on puisse priver un enfant de sa passion, mais aussi d'un engagement qu'il a pris envers le club et du fait d'intégrer une section sportive. Il s'agit tout de même son avenir.
L'avenir de votre enfant ne dépend pas de sa pratique sportive, heureusement pour lui. Ce serait dommage, s'il avait un accident l'empêchant de continuer, d'être privé de tout avenir à treize ans.
S'il est dans une section sportive scolaire le père devra veiller à ce qu'il assiste aux activités scolaires obligatoire (y compris par exemple les compétitions qui pourraient rentrer dans ce cadre).
Votre fils a une passion que personne ne l'empêche de pratiquer. Il n'a jamais été question de le priver de son sport préféré ni de lui confisquer son vélo.
Je suis d'accord avec Yapasdequoi, évitez de "trop en faire" à ce sujet. Les parents sont plus importants que les compétitions.
Si vous avez la résidence principale, paradoxalement cela risque de compliquer l'accès de votre enfant aux compétitions. Pour deux raisons :
- et d'une le père pourrait se braquer et refuser désormais de laisser son fils y assister pendant ses DVH
- de deux, le père ayant moins de temps pour voir ses enfants, il y a très peu de chances que le juge accepte de réduire son temps de garde pour des loisirs.
L'intérêt des enfants primera, mais selon l'appréciation du juge, pas des parents.
Mon fils subit déjà beaucoup les choix de son père.
Presque tous les enfants subissent les choix de leurs parents, qui les consultent rarement avant de prendre la décision de choisir leur emploi (qui impacte le niveau de vie et la disponibilité des parents), avant de se séparer, avant de se remettre en ménage, avant de déménager...
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Modératrice
Posté le Le 02/09/2024 à 06:00
Qu'en pense votre fils ?
La question est de savoir si votre fils préférait être en garde classique et/ou avec DVH libre, ou s'il préfère que rien ne change pour lui, et se lever à 6 h du matin .
Isadore a raison de dire que c'est toujours le jaf qui décide pour les DVHs libres, mais vu l'argument de la compétition sportive, cela peut être pris en compte .
Enfin comme déjà dit, séparer la fratrie, n'est pas bien vu .
Il ne faut pas non plus mettre tout sur le dos du père : vos enfants sont ados, et les envies des ados changent vite . Il n'est pas rare que le compagnon ou la compagne du père en fasse les frais .
En tout cas, vu l'age des enfants , ils doivent être entendus par le JAF pour assumer aussi leur position et que vous prouviez un element nouveau : faire une requête de changement de résidence sans celà n'a aucun espoir d'aboutir : donc est ce que c'est prévu, pour les deux ?
Car si c'est le cas, il faut faire la démarche avant l'audience, histoire de ne pas rallonger la procédure .
Posté le Le 02/09/2024 à 06:17
Ce n'est pas moi qui aie séparé la fraterie.
Je ne suis pas du genre à incrimer les gens mais aujourd'hui c'est la faute du père si nous sommes dans cette situation. Jusqu'à l'arrivée de sa nouvelle femme tout se passait bien.
Des qu'elle est arrivée, il a été de plus en plus difficile de communiquer avec lui. Aujourd'hui, juste un mail par semaine (son choix).
Concernant ma fille, il m'a écrit " elle n'a plus sa place chez moi". Dans la requête envoyée au JAF, j'ai joint tous les mails et messages qui démontrent que c'est lui qui ne veut plus de fille.
Pour mon fils, je ne veux pas le séparer de son père d'où le maintien de la garde alternée.
Je sais très bien que le JAF n'est pas favorable à ce genre de situation mais je n'y suis pour rien et mes enfants n'ont plus.
Monsieur met en avant sa "nouvelle famille" comme il dit mais en excluant sa fille et les intérêts de son fils.
S'il faut que mes enfants soient entendus par le JAF, ils le seront.
Malheureusement, nous devons être patients puisque mes requêtes ne seront pas étudiées avant mars. 1 an d'attente.
Posté le Le 02/09/2024 à 06:35
Si les enfants sont entendus , il faut que le JAF soient au courant avant, il faut envoyer un formulaire avant , ils ne vont pas l'être au moment de l'audience .
Et surtout il faut qu'ils sachent et acceptent de tenir leur position .
Si les enfants ne sont pas entendus, attendre jusqu'en Mars n'aura aucune importance , rien ne changera après .
Par de là, vous en parlez avec vos enfants ( les deux, c'est une obligation de leur dire qu'ils peuvent être entendus) maintenant, le temps ue cela décante dans leur esprit, car s'ils sont en age de prendre des décisions, ils sont aussi en age de devoir les assumer .
Sachez qu'ils peuvent être assistés, gratuitement, par un avocat, histoire qu'on ne leur fasse pas dire ce qu'ils n'ont pas dit, qu'ils comprennent bien ce que on leur demande .
Enfin vous voyez avec l'avocate pour les formulaires adéquates qu'ils devront remplir en expliquant leur position pour les transmettre au plus tôt au jaf et à la partie
adverse .