Pas vraiment divergentes, en fait.
Le bien est "concerné", pour reprendre l'expression utilisée dans l'autre réponse, mais pas en tant que tel. Il est concerné au travers des éventuelles récompense liées au remboursement du prêt ayant servi à acquérir le bien.
Le bien en tant que tel n'est pas un bien commun. C'est un bien indivis qui est resté en indivision pendant le mariage, sans entrer dans la communauté, et qui continue d'être en indivision après le divorce.
Après le divorce, il y aura donc des biens en indivision qui ont toujours été en indivision, et des biens devenus en indivision post-communautaire. Mais rien n'empêche ou n'interdit de partager tous les biens indivis dans la même opération globale de partage.
Citation :
Si l’achat avait eu lieu lors du mariage, apport indiqué ou pas, il serait reconnu et revalorisé au prix actuel de la maison.
Pas exactement.
Si l'apport (supposé avec des fonds
propres détenus avant mariage ou reçus par donation/succession pendant le mariage) est indiqué dans l'acte, la récompense est de plein droit, au profit subsistant (réévaluation). Sauf preuve contraire de la fausseté de cette mention dans l'acte.
Si l'apport n'est pas indiqué dans l'acte, il faut pouvoir prouver l'apport pour obtenir la récompense, au profit subsistant.
Citation :
Ce que mon notaire dit: le bien a été acheté avant le mariage donc l’apport compte pas car le concubinage n’est pas reconnu par la loi. Au mieux, il sera récupéré au nominal.
Le concubinage est décrit dans le code civil. Je ne sais donc pas ce que veut dire "non reconnu par la loi".
Le concept de créances entre concubins indivisaires existe bel et bien, sur le fondement de l'enrichissent injustifié. Il est toujours préférable que l'apport soit mentionné, et je ne vois pas trop pourquoi il n'aurait pas pu être indiqué dans l'acte de vente par adjudication.
Les créances entre concubins indivisaires ne suivent effectivement pas le principe "mécanique" du profit subsistant. En général, l'indemnisation pout enrichissement injustifié est la plus faible des deux sommes "enrichissement de l'un" et "appauvrissement de l'autre".
Donc la créance est revendiquable, mais n'est pas certaine de plein droit. Le sujet est de toute façon complexe.
Citation :
Pendant le mariage, les échéances du crédit a été remboursé pendant plusieurs années par un seul indivisaire.
Non, elles ont été remboursées
par la communauté, peu importe quel salaire a été utilisé. C'est ce qui fait que la communauté doit être récompensée par les deux indivisaires, à hauteur de leurs proportions indivises dans le bien.
Effectivement, il y a de la jurisprudence sur les clés. Ce qui compte pour qualifier le caractère privatif de l'occupation, c'est surtout l'empêchement de l'autre de pourvoir jouir du bien. La non-envie de jouir du bien ne rend pas privative la jouissance de l'autre.