Chère Dominique,
Parlons tout d'abord de paiement: effectivement et cela me gêne quelque peu mais je pense qu'un nouveau paiement sera nécessaire.
Venons en à vos différents problèmes:
Citation :
Ce sera très difficile d'exposer les violences verbales de mon compagnon devant une tierce personne, qui plus est un juge.En effet, mon compagnon est arrivé à me culpabiliser en me faisant comprendre que ces dérapages verbaux à mon égard étaient de mon entière responsabilité car j'étais une des rares personnes autour de lui à le pousser à bout! Je vais en parler à la psychologue mardi.
Je comprends tout à fait votre difficulté d'en parler à un tiers et vous n'êtes nullement contrainte de le faire. Ceci étant surtout ne vous culpabilisez pas. Quand bien même vous avez du caractère et arrivez à tenir tête à votre compagnon cela ne justifie en rien des violences verbales voire physiques.
Concernant le grand père:
j'approuve votre ressentiment mais je pense que le mieux et permettez mi l'expression est de laisser courir.
Citation :
J'ai acheté une maison en 2003 et nous nous sommes pacsés en 2005, année de naissance de Juliette.Je sais que Marc n'a aucun droit sur la maison. En revanche nous avons contracté, sur nos deux têtes, un prêt commun de 15 000 euros pour des travaux nécessaires à l'arrivée de notre enfant.
Avant tout est ce que le prêt a été contracté à vos deux noms? C'est cela qui importe et non le titulaire du compte sur lequel l'argent est prélevé.
Citation :
Ce prêt cours jusqu'en 2013, serai-je obligé de rembourser à mon compagnon la moitié de ce que nous avons remboursé jusqu'à présent?.En sachant qu'il me faisait un virement mensuel qui représentait environ les 1/3 de tous les remboursements de prêt pour cette maison (prêt travaux inclus) qui étaient prélevés exclusivement sur mon compte bancaire.
C'est un peu plus compliqué que cela et a priori deux solutions sont envisageables.
1° hypothèse: les sommes versées par votre compagnon peuvent être considérées comme versées dans une intention libérale. Autrement dit votre compagnon vous versait chaque mois de l'argent de façon désintéressée.
2° hypothèse: les sommes versées par votre compagnon ont contribué à rembourser un prêt contracté pour un bien qui vous est propre. Dans ce cas, il pourra demander récompense (comme dans le cas de la dissolution d'un mariage)qui correspond à la plue value résultant des travaux réalisés et devra également être pris en considération le montant de sa participation.
Ceci étant bien souvent dans un couple les sommes versées entre concubins sont considérées comme relevant d'une intention libérale.
Citation :
Là où cela se complique encore c'est qu'il a acheté ponctuellement des matériaux pour la rénovation et qu'il a effectué lui même certains travaux (je ne suis pas resté les bras croisés en le regardant bien sûr, j'ai aussi aidé activement).Nous avons conservé quelques factures.
Comme pour le prêt, il peut vous en demander récompense.
Mais cela sera inclue dans le calcul précédant.
Citation :
En contrepartie il assure le prêt (sur 4 ans, donc il reste 2 ans) de notre véhicule personnel.
Est ce que le prêt a été contracté à vos deux noms? Êtes vous tous les deux propriétaires du véhicule?
Citation :
Mon gros souci est que Marc a un salaire inférieur au mien et il m'a carrément suggéré que je devrais lui verser une pension, ce qui me semble impossible car, si je garde, la maison j'aurai beaucoup de charges à assumer.
Vous n'êtes pas marié et de ce fait votre compagnon n'a droit à aucune prestation compensatoire.
Citation :
Bref, il va falloir trouver une solution financière qui permette aux deux parties de survivre! . Je n'imagine pas qu'il puisse accueillir Juliette dans un logement insalubre ou qu'il puisse avoir de gros soucis financiers après notre séparation. C'est le père de mon enfant, et cela serait une autre pression qui pèserait sur tout le monde.
Je comprends parfaitement votre sentiment et trouve votre attitude très noble.
Ceci étant rien ne vous y oblige. Vous n'êtes pas marié et la dissolution d'un pacs ainsi que ces conséquences relèvent de la volonté des deux partenaires.
Cela apaisera sans doute les conflits mais vous n'êtes nullement obligée.
La liquidation du pacs est confiée aux partenaires et si vous n'arrivez pas à trouver un accord en particulier sur le calcul de la récompense vous pouvez saisir le juge.
J'espère avoir été suffisamment claire car j'avoue qu'expliquer des calculs par écrit ce n'est pas simple.
Bien cordialement