Voilà, on y est.
Il s'agit d'une créance de l'ex-compagne contre l'indivision, l'ex-compagne ayant amélioré à ses frais le bien indivis.
Et donc je pense qu'il faut plutôt lire "A la suite de ça,
sa compagne a annoncé à
ma fille qu'elle ne réclamerait rien" ? Sinon, il n'y a plus de logique.
Le fondement est :
Citation :
Article 815-13 alinéa 1er
Lorsqu'un indivisaire a amélioré à ses frais l'état d'un bien indivis, il doit lui en être tenu compte selon l'équité, eu égard à ce dont la valeur du bien se trouve augmentée au temps du partage ou de l'aliénation. Il doit lui être pareillement tenu compte des dépenses nécessaires qu'il a faites de ses deniers personnels pour la conservation desdits biens, encore qu'elles ne les aient point améliorés.
Les questions qui se posent :
- est-ce que cet abandon de créance contre l'indivision a été acté par écrit dans les opérations de partage du prix de vente ? ou ce n'est qu'oral ?
- la prescription de la créance (le point de départ de la demande de créance s'agissant d'une indivision entre concubins)
Si la créance n'a pas été formellement abandonnée et si elle n'est pas prescrite, il ne s'agit pas de revenir sur le partage réalisé, mais de faire un partage complémentaire de la dette de l'indivision omise dans les opérations de partage de l'indivision.
De toute façon, votre fille, assignée, est obligée de prendre un avocat. Si l'analyse de son avocat est que l'ex-compagne est dans son droit, il sera possible d'éviter le procès en revenant au partage amiable ou avec un accord transactionnel destiné à résoudre le litige, par une négociation entre les avocats (sur la somme à payer).