Chère madame,
Citation :
Pourriez-vous me dire quel est le texte qui fixe cette prescription SVP ?
C'est l'ancien article 2277 du Code civil (aujourd'hui abrogé, mais applicable au moment des faits) qui dispose que:
"Se prescrivent par cinq ans les actions en paiement des salaires, des arrérages des rentes perpétuelles et viagères et de ceux des pensions alimentaires; des loyers et fermages;
et généralement de tout ce qui est payable par année ou à des termes périodiques plus courts".
Citation :
Quelle seraient les chances de réussite et le temps que prendrait une action en justice pour faire annuler sa part d'heritage, au motif d'abus de faiblesse ou d'ingratitude ?
Ce n'est tout simplement pas possible malheureusement. Une succession ne peut être refusée que dans des conditions très strictes prévues par la loi: Par exemple, l'héritier a tué le défunt etc.
L'ingratitude n'est nullement prévue.
Conformément aux articles 726 et 727 du Code civil:
Sont indignes de succéder et, comme tels, exclus de la succession :
1° Celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement donné ou tenté de donner la mort au défunt ;
2° Celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement porté des coups ou commis des violences ou voies de fait ayant entraîné la mort du défunt sans intention de la donner.
Peuvent être déclarés indignes de succéder :
1° Celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine correctionnelle pour avoir volontairement donné ou tenté de donner la mort au défunt ;
2° Celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine correctionnelle pour avoir volontairement commis des violences ayant entraîné la mort du défunt sans intention de la donner ;
3° Celui qui est condamné pour témoignage mensonger porté contre le défunt dans une procédure criminelle ;
4° Celui qui est condamné pour s'être volontairement abstenu d'empêcher soit un crime soit un délit contre l'intégrité corporelle du défunt d'où il est résulté la mort, alors qu'il pouvait le faire sans risque pour lui ou pour les tiers ;
5° Celui qui est condamné pour dénonciation calomnieuse contre le défunt lorsque, pour les faits dénoncés, une peine criminelle était encourue ;
Citation :
Quels éléments de preuve solides et indiscutables faudrait-il avoir pour étayer de telles action ?
En conséquence,je suis désolé mais vous devriez renoncer..
Très cordialement.