Chère madame,
Citation :
Sa mère était sous tutelle d'où peut être l'emploi de donation partage aujourd'hui, non ?
Non, il n'y a aucune raison. Cela reste une succession.
Citation :
Pourquoi donc inclure ces paragraphes dans le second projet ? est-ce légal ? si non, que puis-je dire pour défendre mon père car d'après ce que j'ai compris, il serait obligé de signer sans quoi la somme qui lui sera dû sera reverser aux autres frères et soeurs ?
Si c'est bien une succession, le fait de refuser le projet de partage amiable n'a pas pour conséquence de le priver de sa part successorale.
En synthèse, en rapport avec votre quatrième question, je prendrai ipso facto un autre notaire dans le but de vous conseiller dans la succession car j'ai détecté plusieurs anomalies qui me semblent difficilement compréhensibles:
-Application de la majorité des deux tiers pour décider des dettes qui seront inscrites au passif de la succession.
-Existence d'un deuxième projet de partage alors que le premier avait emporté l'unanimité et avait donc vocation à s'appliquer.
-Enfin, l'existence de cette donation-partage qui est incompréhensible ici.
En conséquence: la présence d'un notaire conseil m'apparait ici indispensable. Je crains en effet qu'il y ait des incompréhensions de votre côté, ou que le notaire soit un incompétent, ce qui dans les deux cas, justifient l'intervention d'un autre notaire.
Très cordialement.