Non, vous ne comprenez pas bien.
Citation :
la valeur prise en compte pour les maisons est celle définie lors de la donation
Concernant le rapport des donations, donc pour une donation qui ne procède pas à un partage*, et qui est faite en avance de part, je n'ai pas dit rapportables "pour leur valeur au jour de la donation", mais "pour leur valeur au jour du partage mais dans leur état au jour de la donation" (on évalue un bien fictif qui n'a pas eu de travaux d'amélioration).
* Même si les donations en indivision des maisons sont faites dans le même acte que la donation-partage des terrains, elles ne font pas partie du partage. Leurs valeurs ne sont pas figées au jour de la donation, comme c'est le cas pour les terrains partagés.
Concernant les travaux d'amélioration ou d'entretien financés par les indivisaires, ils ne participent pas au rapport des donations.
Mais il en est quand même tenu compte au regard de l'équité :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000020616235
Concernant les travaux d'amélioration financés par l'usufruitière, ils pourraient être assimilés à une donation supplémentaire, rapportable.
Pour les travaux d'entretien, ils sont un devoir de l'usufruitière.
Cela dit, si l'indivision est égalitaire, et qu'il n'y a pas d'autres donations rapportables individuelles, les rapports n'ont pas beaucoup d'intérêt dans les calculs de la masse de partage à égalité.