Citation :
L'allocation décès est versée par l employeur, une (administration) a l ayant droit. L épouse si vivante ou non divorcée.
Au décès du 'père', la 'mère' était encore vivante. C'est donc elle qui a 'touché' (virtuellement au début) l'allocation. Et la tendance est donc de dire que Janus2 a raison.
Le notaire n'a pas le droit de couper la somme en deux (la 1/2 dans la succession du père et l'autre 1/2 dans celle de la mère).
Ceci est pour la première question (bénéficiaire ?).
La question subsidiaire n'a pas eu de réponse.
En supposant la mère vivante au décès du père, en supposant qu'elle touche l'allocation décès, est-elle obligée de dédier la somme aux frais d'obsèques du père ?
Si NON, la somme encaissée par la mère passera dans sa succession vers ses 2 enfants.
Si OUI, la somme doit être dévolue aux frais d'obsèques et il faudra convenir de sa distribution selon les contributions de chacun (j'ai fait une proposition 1/4:enfant père 1/8:enfant mère). Un état récapitulatif sera soumis au notaire pour clarification.
Voyons ce qu'il en est pour le sujet des comourants.
La loi dit que dans ce cas, la succession de chacun doit être réglée sans tenir compte de l'autre mais que (contradiction), si la représentation successorale s'applique (et c'est le cas), les 'enfants' peuvent représenter leur ascendant tout de même. Je ne vois pas bien ce que ça simplifie.
De toutes façon, l'article 475-1 est clair. Père et mère ne sont pas décédés ensemble et les successions doivent être réglées l'une après l'autre ...
Père : 1/4 mère et 3/4 enfants du père
Mère : 1/2 enfants de la mère
Et si les enfants du père ont contribué aux frais d'obsèques sans être remboursés de leur quote-part, en l'absence de loi spécifique, il faudra faire une procédure ...
Cette conclusion n'engage que moi.