Coco,
Nos messages se sont croisés. (regardez l'heure)
Ma dernière réponse était sans savoir qu'il s'agissait de l'héritage du beau-père.
Pour l'instant, et pour moi :
Vous avez été adopté. Vous êtes le seul "enfant" du beau-père, vous héritez de 100%.
Apparemment, dans le droit Suisse, l'enfant est d'un ordre prioritaire par rapport, par exemple aux frères et soeurs potentiels du beau-père.
J'ai cependant trouvé cette clause :
Citation :
la réserve légale des enfants non communs est de 3/16e
Cela suppose que le beau-père a bien terminé ses jours comme veuf de la maman (désolé pour les termes un peu crus).
Donc, si cela se vérifiait,
la règle suisse dirait :
- vous 13/16èmes de la succession
- vos frère et soeur : 3/32èmes chacun.
Autre aspect :
Le beau-père étant décédé en Suisse, la succession se règle selon la loi suisse. La Suisse ne faisant pas partie de l'Europe, il faut chercher des accords bilatéraux entre la France et la Suisse.
Mais il semble vrai que s'il y a des biens en France, il y a des actions à faire en France, notamment à propos de la taxation des héritages qui pourrait avoir à être faite deux fois. Cela peut dépendre aussi de VOTRE domicile fiscal.
Par exemple, d'après ce que j'ai pu lire, pouvez-vous préciser si votre domicile fiscal est en France, et depuis combien d'années, cela étant incident sur la procédure.
Il est donc possible que votre notaire ait raison. Le fisc français peut émettre des droits ou taxes sur des biens français hérités par une personne française ou étrangère suite au traitement d'une succession étrangère.
Si c'est bien le cas, la loi française ne fait pas de différence entre les enfants d'une famille recomposée. Au moins cette partie-là serait alors divisée en 3, à parts égales.
C'est pas simple, mais au moins, en Suisse comme en France, il n'est quasiment pas possible de déshériter les enfants.