Bonjour,
Si ce que vous écrivez est vrai
Citation :
à quoi sert la déclaration de succession alors ?
A rien pour la créance de quasi-usufruit. La déclaration ne permet de savoir que telles liquidités ont dépendu de la succession, et ont été soumises à usufruit.
Donc vous remettez en question, mêmes vos réponses antérieures. Pourquoi pas alors idem pour les biens corporels : que prouve de plus la succession que pour les liquidités ? Donc comme les notaires de la Gironde ...
On souhaiterait que vous vous appuyiez sur une doctrine une jurisprudence (et pas un article de gens très intéressés qui ne repose que sur leur intérêt). Heureusement pour les contribuables et les clients des notaires, il n'y en n'a pas. Mais j'attends svp.
Je vais quand même vous renvoyer à cette doctrine fiscale en vigueur : Cf. Liquidation des Successions . Dalloz 2021/22 : BOI-ENR-DMTG-10-10-40-10 §70 :
Citation :
70
La présomption ne joue pas lorsque le démembrement de propriété résulte :
.....
- soit d'une succession dévolue de son vivant au défunt et à ses présomptifs héritiers et dans laquelle le premier aurait recueilli l'usufruit viager et les seconds la nue-propriété ;
.....
De plus l'extrait de la Cour de Cassation donné précédemment est parfaitement adapté à la discussion, car qui peut le plus peut le moins : ce jugement a reconnu que des pièces d'or identifiées dans la déclaration succession du prédécédé et propriété apparente du second décédé étaient bien l'objet d'un quasi usufruit à restituer !
Citation :
Qu'en statuant ainsi, alors qu'il ressortait de ses constatations qu'il n'était pas contesté que O... D... avait bénéficié d'un quasi-usufruit sur les pièces d'or, de sorte que celles-ci devaient être restituées, au moins en valeur estimée à la date de la restitution, à l'extinction de l'usufruit, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;
(O. D. est le conjoint survivant, rappel).
Alors donc la déclaration de succession ne sert à rien pour reconnaître un quasi-usufruit selon vous !!??
Et vous vous prétendez que sur de telles conclusions, que s'il s'agissait du fisc qui s'adresse aux héritiers du second décédé il obtiendrait de la Cour l'imposition de ces pièces d'or (donc double imposition puisque une fois taxées au prédécès)? Et même si les héritiers étaient les mêmes que de telles conclusions permettraient au fisc d'imposer toujours une double imposition ?! Tout ça parce qu'il n'y a pas de convention de quasi usufruit..? Très fort. A Dieu ne plaise.
Le seul point où le fisc attaque en fait c'est les comptes titres dont le sort est plus que nébuleux, ce qui arrive quand on prétend légifèrer sur des bases aussi vieillotes que ridicules.
Pour les récompenses les solutions que vous proposez, et qui risquent d'être assimilées à des partages, j'attends de voir un seul notaire les proposer...Mais comme je vous l'ai indiqué elles ne m'intéressent pas, ni l'usufruitier.
Donc on attend la réponse qui concerne les milliers de successions incorporant des récompenses en usufruit légal.