Posté le Le 08/05/2023 à 08:37
On ne peut préjuger de ce que sera l'état de vos patrimoines respectifs au moment du décès du 1er des conjoints.
D'autre part, pour moi préparer une succession, ce n'est pas vouloir à tout prix protéger le conjoint survivant, mais être dans une stratégie d'ensemble pour toute la famille.
2 exemples personnels récents
Au décès de mon mari (séparation de biens) j'ai opté pour le 1/4 pleine propriété et 3/4 en indivision parce que les droits de succession dus par mes enfants étaient bien plus élevés que si j'avais choisi le tout usufruit.
Je précise que notre donation au dernier vivant datait de 1981, qui en fin de compte, n'ajoutait aucun avantage par rapport aux nouvelles lois sur les successions de ou 2007, donc pas d'option du 1/3 en pleine propriété, que j'aurais peut-être choisie.
Au décès de mon père, ma mère de plus de 85 ans a opté pour le tout usufruit, avec accord du juge des tutelles qui en règle générale privilégie l'autre option, parce que son patrimoine financier lui permettait de financer l'ehpad pendant encore au moins trente ans.
Tout s'apprécie au cas par cas et rien ne vous empêche de prendre conseil auprès d'un notaire.