Citation :
saut que j'ai payé des frais de succession sur une somme de 30% plus élevés.
Si vous avez hérité d'un quart (4 enfants) de 3/4 de nue-propriété, c'est la valeur de cette nue-propriété qui doit être mentionnée dans la déclaration de succession, pour les droits de succession, pas la valeur en pleine propriété de votre héritage. Et pour les frais de succession, ce devrait aussi avoir pour assiette la nue-propriété, l'usufruitière devant aussi payer sa part de frais (elle n'est exonérée que des droits de succession).
Il y a peut-être bien une anomalie.
Citation :
Donc nous aimerions éviter ça et qu'elle reste dans la maison pour racheter dans les mêmes conditions pour ne prendre aucune risque.
Euh, si elle rachète dans les mêmes conditions, elle ne reste pas dans la maison, puisqu'elle est vendue. Les "mêmes conditions", c'est qu'elle soit 1/4 propriétaire, et usufruitière du reste, et vous 4 êtes nus-propriétaires du reste. Et donc comme avec l'ancien bien, elle pourrait demander la licitation…
En fait, on ne demande pas la licitation, à la base, on demande le partage, et donc le partage d'une indivision, qui est l'indivision en nue-propriété.
Si votre mère ne fait que demander le partage de la nue-propriété, le juge ne pourra pas ordonner la vente en pleine propriété contre la volonté de votre mère. La licitation ne se fera qu'en nue-propriété, l'acquéreur aux enchères devant attendre le décès de votre mère. Le prix aux enchères sera sans doute assez bas. C'est le prix obtenu aux enchères qui est partagé entre les indivisaires.
Si votre mère demande, en sus du partage, que la licitation se fasse en pleine propriété, dans le partage du prix, elle aura aussi la fraction du prix correspondant à l'usufruit.
Notez que les indivisaires peuvent participer aux enchères, et donc devenir nus-propriétaires (voire pleins) pour pas cher. Vous avez peut-être les ressources financières pour acquérir pour pas cher la part de votre mère.
Reste la question du testament à laquelle vous n'avez pas répondu. Il est peut-être de revenir en arrière sur l'option choisie de la donation entre époux, s'il s'avère que le testament révoquait, même implicitement, cette option.