Cher monsieur,
Citation :
" (constitué d'un commerce et d'une partie d'habitation loué dans son ensemble par bail commercial, occupé, pas divisible techniquement en 2) a été évalué dans la déclaration de succession et dans le partage fait quelques mois après à 210000€
Le fisc (ressort du lieu de situation de l'immeuble) démontre par A+B (3 références habitations "libre" et 3 références "commerces" "libres" peu comparables pour ces derniers, décote de 20% pour occupation et "mélanges" des prix) qu'il aurait dû être déclaré pour 357000€
34000 euros de droits (20%) et intérêts de retard
De fait, je vous posais la question car la remise en cause d'un partage n'est possible que lorsque l'un des héritiers est lésé de plus du quart; Ce qui est donc bien le cas puisque le bien a presque doublé de valeur entre sa valeur déclarée et sa valeur réelle.
Toutefois, au regard de la date effective du partage (2006), une action en comblement de part (remplaçant l'ancienne action en rescision pour lésion) est prescrite dans un délai de deux ans à compter du partage.
En conséquence, aucune action ne me semble envisageable à l'égard des autres héritiers.
Citation :
Article 889 du Code civil:
Lorsque l'un des copartageants établit avoir subi une lésion de plus du quart, le complément de sa part lui est fourni, au choix du défendeur, soit en numéraire, soit en nature. Pour apprécier s'il y a eu lésion, on estime les objets suivant leur valeur à l'époque du partage.
L'action en complément de part se prescrit par deux ans à compter du partage.
Très cordialement.