Cher monsieur,
Citation :
Le notaire estime a 430KE le bien. Il est en dessous de 10% des prix dans le quartier. Mais notre avocat constatant les tres faible loyer (800 euro/mois pour le tout dans Paris) me suggere de ne considerer qu'une valorisation p/r au loyer de 800e, c a d, 150 K euro. Le notaire, prudent mais c son metier pense que c risqué.Un autre avocat suggère de couper la poire en 2. Que faire sachant le risque d'etre redressé. Mais sachant aussi que la succession d'un bail commercial est différent d'un appart puisqu'il faut tenir compte de revenu mensuel. Y a t-il une jurisprudence?
C'est tout le problème du "risque de redressement".
Un fonds de commerce doit être évalué en fonction de sa valeur vénale, c'est à dire au prix du marché.
Il convient d'opérer la déduction traditionnelle des 10%, majoré ou atténué en fonction de la méthode d'évaluation par bénéfice, cette dernière ayant alors vocation à servir ce complément.
Très honnêtement, le calcul proposé par votre premier avocat me semble trop osé et le risque de redressement serait alors effectivement excessif.
Difficile de vous répondre sur de la jurisprudence. En effet, le CE ne se prononce jamais sur ce type d'appréciation souveraine des juges du fonds, et les ces dernières décisions ne sont que rarement publiées.
Citation :
Pour info, mon père avant de décéder à payé pour la 1er fois ISF en se basant sur les chiffres du notaires. Notre avocat pense que nous pouvons facilement justifié d'une erreur et utiliser ses propres chiffres. Bien sur nous demanderons pas un remboursement de l'ISF, qui etait de qlq milliers d'euro, l'état ne remboursant pas. Celon lui ce n'est pas par ce que mon père a fait une erreur que nous devons la reproduire.
Votre avocat a bien raison mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Rien n'est dérangeant dans le fait de modifier l'évaluation mais une modification aussi importante me parait clairement dangereux.
Couper la poire en deux me parait beaucoup plus satisfaisant.
Très cordialement.