Je trouve tout ça contradictoire, dans un premier temps ma mère exclue mes frère et sœurs, mais plus loin il est écrit que les biens seraient partagés.
Les héritiers les plus proches en degré qui excluent les plus éloignés est un des principes régissant la succession, mais la loi prévoit aussi d'autres règles.
Mettons qu'une personne W a deux enfants, A et B. A décède en laissant un enfant C. Au décès de W, C hérite avec son oncle B par représentation, bien qu'il soit parent au second degré de C.
Autre cas : en France l'époux est un héritier, et même un héritier réservataire en l'absence d'enfants. Pourtant il est rare que des époux soient apparentés par le sang. Quand c'est le cas ils sont au mieux apparentés au 4e degré (cousins germains), exceptionnellement au 3e degré (oncle et neveu).
Dans votre cas voici l'article du Code civil qui s'applique :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006430985
Lorsque les père et mère survivent au défunt et que celui-ci n'a pas de postérité, mais des frères et soeurs ou des descendants de ces derniers, la succession est dévolue, pour un quart, à chacun des père et mère et, pour la moitié restante, aux frères et soeurs ou à leurs descendants.
Lorsqu'un seul des père et mère survit, la succession est dévolue pour un quart à celui-ci et pour trois quarts aux frères et soeurs ou à leurs descendants.__________________________
Modératrice