Chère madame,
Citation :
COURRIER ULTERIEUR DE MAI 2010, ELLE AJOUTE UNE AUTRE PIECE A FOURNIR A SAVOIR:"UN COURRIER SIGNE PAR CHACUN DES BENEFICIAIRES STIPULANT QUE LES FONDS CONCERNANT L'ASSURANCE VIE DOIVENT ETRE VERSES SUR LE COMPTE DE L'ETUDE". OR,COMMENT POUVONS NOUS ACCEPTER CELA VU L'ETAT CONFLICTUEL ET LE MANQUE DE CONFIANCE QUI CARACTERISENT DESORMAIS NOS RELATIONS AVEC CE FAMEUX NOTAIRE.
Effectivement, le notaire n'a pas à se charger de la liquidation de l'assurance vie puisque juridiquement, sauf exception, cette assurance ne rentre pas dans le cadre de la succession. L'assurance-vie n'a d'ailleurs pas à être liquidée: Elle doit être versée directement sur le compte des bénéficiaires dès lors qu'ils sont clairement identifiés, et que l'acte de notoriété a bien été fourni.
Mais il faut savoir que conformément à l'article757b du Code général des impôts, lorsque des primes d'assurance vie sont payées après l'âge de 70 ans, et que ces primes dépassent la somme de 30 500 euros, alors ces primes sont imposable au titre du droit des succession.
Aussi, dans la mesure où il appartient au notaire de calculer les droits de mutation, et de remplir la déclaration de succession, alors il est d'usage que ce soit lui qui récupère l'argent. En effet, pour pouvoir procéder au calcul exact de la somme à payer au titre des impôts, il doit avoir tous les éléments en sa possession.
Citation :
EST IL D'AILLEURS NORMAL QU'ELLE AIT PRELEVE (SANS INFO PREALABLE) UNE SOMME DE 95,73
Il faudrait que j'en sache plus sur le contenu de cette somme.
Citation :
POUVEZ PAR AILLEURS M'INDIQUER QU'ELLE EST LA FISCALITE APPLICABLE ET CE QUE SIGNIFIE EXACTEMENT LE TERME D'ABATTEMENT DE 152500 EUR APPARAISSANT DANS TOUS LES DOCUMENTS DE MEME QUE LA REFERENCE A UN "MONTANT SOUMIS AU 757B.
En matière d'assurance-vie, cette dernière est soumise aux droits de succession, uniquement si des primes ont été versées après l'âge de 70 ans, et si ces primes excèdent 30 500 euros. Si ces deux conditions sont remplies, alors les primes qui dépassent ces plafonds sont soumises, au même titre que le reste de la succession, à l'impôt sur les successions.
En matière de succession, on applique un abattement de 152000 euros environs par enfant. Cela signifie que si dans la succession, chaque enfant reçoit 250 000 euros par exemple, alors l'impôt sur les succession ne s'appliquera que sur la somme non couverte par l'abattement soit : 250 000 - 15200 = 98 000 euros.
Sur ces 98 000 euros, on applique l'impôt progressif par tranche:
N’excédant pas 7 953 € 5 %
Comprise entre 7 953 € et 11 930 € 10 %
Comprise entre 11 930 € et 15 697 € 15 %
Comprise entre 15 697 € et 544 173 € 20 %
Comprise entre 544 173 € et 889 514 € 30 %
Comprise entre 889 514 € et 1 779 029 € 35 %
Supérieure à 1 779 029 € 40 %
Très cordialement.