RE,
Pour le mariage, vous pouvez lire l’article 415, alinéa 1 du Code civil, à titre d'information.
Citation :
A vrai dire l'idée est qu'un accord amiable
Mon avis est totalement opposé à cette position. Un ensemble d'héritiers ne peut se substituer à la loi pour décider qui hérite de quoi, et se partager les biens d'un défunt selon la loi des influences ou celle du plus fort. La notion de juste répartition au sens du groupe des héritiers n'a de valeur légale que dans le cas où elle peut être soumise à un Tribunal indépendant des influences familiales et que ce dernier la valide comme conforme aux documents fournis.
Le fait d'exclure certains testaments, par exemple, va, au plus probable, désavantager voire supprimer quelques héritiers présomptifs. Ce qui irait forcément à l'encontre d'un accord global.
Et à la base, il n'y a pas à transiger. Celui qui hérite de 3/8 sur d'une masse successorale définie ne peut rien réclamer de plus que ces 3/8, même si autre chose est écrit dans un testament, que ce soit dans un sens ou dans l'autre.
Retenir tel ou tel testament ne relève pas du domaine de l'idée mais de celui de la décision d'un Tribunal. Il n'y a rien à négocier sur ce sujet. Il n'y a rien non plus à renoncer dans le cadre d'un héritage ou d'un bénéfice d'AV.
Pour un héritage, la seule 'renonciation' ne peut être que globale. On accepte pas l'héritage ou on l'accepte (la seule exception concernant les dettes qui ne semblent pas un sujet ici).
Enfin, la répartition officielle se fera bien en POURCENTAGE. Cela va imposer, si c'est le cas, une valorisation de chaque bien, qu'il soit 'vendu' ou pas, pour que les règles de pourcentages puissent être respectées en même temps que les volontés 'acceptables' du défunt.
Si tante Madeleine, qui a droit à 3/32ème est désignée héritière d'une broche en diamants qui vaut 5/32èmes de la masse successorale, il faudra qu'elle rachète les 2/32èmes qui lui manquent ou que la bague soit vendue.
Pour les biens indivisibles, soit ils seront vendus et le produit de la vente distribué, toujours selon ces pourcentages, ou laissés en indivision avec une distribution des parts équivalentes aux pourcentages d'héritage.
A charge pour les indivisaires de se débrouiller entre eux après.
Et pour les allocations qui ne font pas de doute, tant que leur valorisation globale respectera la règle établie des pourcentages de chacun, il n'y aura pas de problème. Mais c'est le défunt, ses testament et le Tribunal qui décidera de ce qu'il faut retenir.
Tout ce qui pourrait avoir été "oublié" entrera dans l'indivision successorale globale et les parts viendront compléter ce qui peut manquer à certains héritiers par rapport à ce qu'ils ont déjà acquis.
Et tout ce qui est AV est totalement indépendant. Pas question de dire à tel ou tel "héritier" que le capital AV qu'il a reçu vient en déduction de ses 5/48 èmes ...
Euh, je ne suis pas fâché, n'est-ce pas !
J'exprime mon avis sur le mode affirmatif qui facilite son écriture et sa compréhension. Mais ce n'est évidemment pas un diktat.